Viva Toulouse (8)
Une journée sans grand relief en matière de films mais bien plus riche en matière gastronomique. Mais ceci est une autre histoire.
Un homme charmant (La luz incidente), Ariel Rotter, Argentine
Une jeune veuve et ses deux fillettes. La rencontre avec un prétendant très épris. La mise en scène très élégante et fluide d'Ariel Rotter, son caractère intemporel (années 50 ?,) dans un noir et blanc superbe, crée une atmosphère de post-tragédie très prenante malgré quelques petites longueurs. On s'attache au portrait de cette femme qui tente de garder la tête haute et de continuer à vivre. L'actrice des Nouveaux sauvages, avec son visage de Callas, donne une pudeur et un éclat noir à son rôle.
La dernière terre (La ultima tierra), Pablo Lamar, Paraguay
Tout commence par la longue agonie d'une vieille femme veillée par son compagnon. Avec ses plans fixes interminables, son absence totale de dialogues et les sons de la forêt, loin de la civilisation, La ultima tierra soumet de longues plages de réflexion (et d'ennui ?) au spectateur. Parler de cinéma contemplatif est un sérieux euphémisme.
Epitaphe (Epitafio), Yulene Olaezola, Ruben Imaz, Mexique
Trois conquistadors, aux ordres de Cortés, montent à l'assaut du volcan Popacatépetl. Loin d'être le chant épique que l'on attend, Epitafio se révèle infiniment sobre dans la lutte d'hommes face à une nature hostile, bardés de leurs seules certitudes et de la religion au-dessus de tout. Le spectacle est plutôt insipide avec un long monologue sentencieux pour terminer.
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