Cinéphile m'était conté ...

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La Rochelle-sur-films (6)

Scènes 16 et 17 : Son nom est Redford, Ryan Redford !


Un bon petit break à mi-festival, j'en avais besoin. Recharger les batteries, se promener dans la "Genève de l'ouest", déjeuner d'autre chose qu'un sandwich thon/crudités, jeter un oeil au Tour de France (Andy, dis-lui oui, à ma luxembourgeoise préférée), lire, glander. Jusqu'à 20 heures, j'avais quartier libre. Et je reviens aux affaires à partir de 20 heures.


Buster Keaton est un génie. Pas de discussion. Et aussi un metteur en scène d'exception. Il suffit de voir son court, Frigo Fregoli (1921), non seulement hilarant, mais aussi techniquement d'une invention permanente. Chapeau bas ! Le caméraman (1930) est un peu diésel, mais une fois lancé, quelle claque. Superbe film sur la solitude dans la grande ville. Entre autres.


Je ne sais pas pourquoi, mais je le sentais bien ce premier long canadien, Oliver Sherman, signé de Ryan Redford. Mais je ne m'attendais pas à aimer autant. Adorer devrais-je dire, ce film sans un gramme de gras, récit simple, prévisible même, mais sous haute tension permanente et joué à la perfection par un trio d'acteurs épatants. L'histoire est celle d'un vétéran d'une guerre achevée depuis 7 ans (on ne saura pas laquelle). Jamais vraiment remis de sa blessure, l'ancien soldat rend visite à celui qui lui a sauvé la vie et qui, lui, s'est reconstruit. Avec pour seules armes des dialogues acérés comme des poignards et une mise en scène brillante sans ostentation, Redford installe un climat délétère avec une économie d'effets remarquable. Redford, un nom à retenir.
Sortie : dans quelques mois,le plus tôt sera le mieux.

Demain : Bruno Dumont et des merveilles de Keaton. Et un petit passage par la Turquie, le Liban et l'Italie. 5 films, sinon rien.

A suivre, si ma bobine vous revient



07/07/2011
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