Amérique du Nord
Intelligence sacrificielle (Mademoiselle Robot)
Il semble que le mot « robot » a été utilisé pour la première fois en 1920, dans une pièce de Karel Čapek. Un siècle plus tard, l'intelligence artificielle prend une place de plus en plus importante dans la société humaine, et ce n'est évidemment qu'un début, en attendant peut-être de prendre le pouvoir. Mademoiselle Robot, le premier roman de Sierra Greer, n'est déjà presque plus une fiction mais ce qui en fait tout l'intérêt c'est qu'il se focalise essentiellement sur les pensées d'Annie, robot féminin dernière génération, nec plus ultra d'une technologie qui fait d'elle la compagne domestique d'un homme, programmée pour répondre à tous ses désirs mais aussi capable de raisonnement et d'émotions, au point d'en devenir pratiquement humaine. Le livre est une réflexion sur notre rapport à l'IA, évidemment, mais aussi, de manière transparente, une analyse des dynamiques du couple, quand l'un des deux partenaires soumet l'autre, dans une emprise proche de l'esclavage. L'évolution d'Annie, avec ses questionnements, ses doutes, sa culpabilité et tous les sentiments contradictoires qui la traversent, se déploie dans un parcours erratique, en conflit permanent avec une émancipation qui émerge. Sierra Greer insiste beaucoup sur le sexe comme lien de servitude mais c'est l'aspect psychologique, avec cette perversité du dominant à souffler le chaud et le froid qui donne au roman sa profondeur, sa palpitation et la fascination que l'on ne peut que ressentir, en prenant fait et cause pour Annie, en pleine confusion. Celle-ci se sortira t-elle de son intelligence sacrificielle et de son aliénation pour aller vers l'autonomie et la libre prise de décision ? Telle est l'intrigante question dans ce livre ébouriffant et captivant comme un thriller.
L'auteure :
Sierra Greer est née aux Etats-Unis.
Le désir et le chagrin (La forme et la couleur des sons)
A la fin de la splendide dernière nouvelle de La forme et la couleur des sons, impossible de résister à l'envie de relire le tout premier récit du recueil de Ben Shattuck, qui en est comme le prolongement, à un siècle de distance. Les 12 histoires qui composent le livre racontent une intrigue spécifique mais chacune d'entre elles résonne (raisonne) avec une autre, de manière indirecte et subtile, comme une résurgence du passé entre le XVIIe siècle et aujourd'hui, la plupart du temps dans la région de la Nouvelle-Angleterre. Ainsi, le désir et le chagrin, les secrets et les coïncidences se marient, bercés par la sensuelle et sensorielle écriture de l'écrivain américain qui nous enchante dans chacun de ces fragments de vie qui disent, parfois avec ironie, souvent avec mélancolie, les mystères de la destinée, sa tristesse et sa beauté, aussi. Outre la toute première nouvelle, dont on attendra avec impatience, en janvier prochain, l'adaptation au cinéma par Oliver Hermanus (l'auteur du joli remake du Vivre de Kurosawa), comment choisir son récit préféré parmi cette constellation de petites merveilles ? Cela pourrait être Le grand pingouin, hommage à une espèce disparue mais aussi évocation d'une manipulation touchante, ou encore le terrifiant Les enfants du nouvel Eden, à moins que ce ne soit Le journal de Thomas Thurber, avec sa communauté de bûcherons isolés. Bref, c'est du nanan, tout du long, le genre d'ouvrage polyphonique qui laisse à penser que Ben Shattuck n'en est qu'à l'aube d'une œuvre remarquable à coup sûr marquée par l'intime humain et la splendeur de la nature.
L'auteur :
Ben Shattuck est né en 1984 dans le Massachusetts.
Agente provocatrice (Le lac de la création)
Une autrice américaine, du calibre de Rachel Kushner, qui s'intéresse au monde rural français, la chose peut étonner mais pas trop quand même, si l'on considère que la romancière aime à explorer des univers différents dans chacun de ses livres. Nous voici donc en rase campagne, en Guyenne, plus précisément, aux basques d'une ex-agente du FBI, chargée d'infiltrer une communauté d'éco-activistes et de les inciter, si possible, à user de violence contre les autorités. Le portrait de cet "agente provocatrice", dont on découvre la personnalité complexe, au fil des pages, ne manque pas de sel mais le déroulement de sa mission n'est qu'un aspect d'un livre qui n'a pas pour ambition de créer un suspense insoutenable. Rachel Kushner s'est bien documentée sur la France profonde, entre mégabassines, villages désertés, agriculteurs aux abois et communautés écologistes plus ou moins radicales, prônant la désobéissance civile. Le reflet d'une certaine réalité ou une caricature ? Chacun jugera à l'aune de son propre savoir sur la question mais le livre reste assez insaisissable avec ses "digressions" constantes, dues aux écrits d'un adepte de Guy Debord et dont les mails, qui évoquent, entre autres, les différences entre l'homme de Néandertal et l'Homo Sapiens, passionnent l'héroïne du roman, qui en oublierait presque la raison de sa présence en terre française. Selon sa propre sensibilité de lecteur, ces longs passages peuvent sembler fastidieux ou au contraire stimulants. A moins de se situer entre ces deux opinions, pourquoi pas ?
Merci aux éditions Stock et à NetGalley.
L"auteure :
Rachel Kushner est née le 7 octobre 1968 à Eugene (Oregon). Elle a publié 5 livre dont Les lance-flammes.
Une injustice à réparer (Sans l'ombre d'un doute)
Vous préférez Harry Bosch ou Mickey Haller ? Le policier ou l'avocat ? Le premier, sans doute, car un peu moins retors que l'as des prétoires, quoique ... De toutes manières, Harry commence à accuser le poids des ans et Michael Connelly lui a souvent donné la vedette, alors il n'y a rien à redire quand son demi-frère prend un peu plus la lumière, comme dans Sans l'ombre d'un doute. Il s'agit pour une bonne moitié d'un récit de procès et là, l'auteur a déjà prouvé qu'il était un maître en la matière, avec moult rebondissements à la clé, en ayant bien soin de nous impliquer dans un combat pour la vérité, qui est loin d'être gagné d'avance. Ici, en l'occurrence, nos sentiments sont exacerbés, puisqu'il s'agit de démontrer qu'une femme ayant déjà purgé une partie de sa peine en prison était innocente et a été manipulée dans les grandes largeurs, lors du premier jugement. Une grave injustice, à réparer, donc. Toujours aussi bien documenté, Connelly sait se faire pédagogue à l'occasion, sur les questions d'ADN comme sur de nouveaux outils, telle l'Intelligence artificielle, qui permettront, peut-être, de rendre la justice moins aveugle. Reste que l'aspect humain reste encore la variable la plus importante, avec ses fragilités et ses limites qui influent nécessairement sur le jugement d'affaires plus ou moins complexes. De Sans l'ombre d'un doute, il ne vaut mieux ne rien savoir ou presque, avant d'en commencer la lecture et faire confiance au talent de conteur du romancier. Surprises, suspense et satisfaction sont garantis.
L'auteur :
Michael Connelly est né le 21 juillet 1956 à Philadelphie. Il a publié 29 romans dont Les égouts de Los Angeles, Dans la ville en feu, Sur un mauvais adieu et L'étoile du désert.
Harlem à feu et à sang (La règle du crime)
Pourquoi est-ce que La règle du crime, deuxième volet de la trilogie harlémite de Colson Whitehead, fonctionne t-elle beaucoup moins bien que Harlem Shuffle ? Pour les mêmes raisons que pour la plupart des suites de films à succès : l'attrait de la nouveauté a disparu et des recettes identiques incitent à éprouver un air de "déjà vu." Pourtant, le Harlem des années 70, en pleine déliquescence, est encapsulé par l'auteur de manière très cinématographique, avec moult détails, et poinçonné par un humour constant. Mais il s'agit d'une série B plus que d'une grande production ou bien, pour rester dans l'esprit, de l'équivalent à l'écrit des films de blaxploitation, pleins de vie mais quelque peu concentrés sur les mêmes thèmes et incapables de se renouveler. Ainsi, dans La règle du crime, les trois intrigues qui se succèdent manquent de liant et ne semblent qu'un prétexte à brosser un portrait, certes percutant, d'un quartier de New York à feu et à sang, feu pour les innombrables incendies criminels, sang pour les litres qui coulent sur le pavé, suite à des règlements de compte sans fin. Le héros, Ray Carney, vendeur de meubles, qui cherche, sans y parvenir, à se ranger des voitures, reste pittoresque mais chaque individu qu'il rencontre autorise le romancier à bifurquer et à digresser, selon le principe lassant des poupées russes. Les récits principaux sont ainsi contaminés par des sous-intrigues qui font presque perdre le fil avec ses multiples personnages. Attendons le dernier tome de ce triptyque pour juger l'ensemble mais Colson Whitehead serait bien inspiré de coller davantage aux basques de Ray Carney pour susciter le même plaisir de lecture que dans Harlem Shuffle.
L'auteur :
Colson Whitehead est né le 6 novembre 1969 à New York. Il a publié 9 kivres dont Underground Railroad et Nickel Boys.
Sexe, mort et lutte gréco-romaine (Les fantômes de l'hôtel Jerome)
Quand on est un fidèle de John Irving depuis Le monde selon Garp, qui l'a fait connaître en France, impossible de passer à côté de Les fantômes de l'hôtel Jerome, même si l'écrivain octogénaire n'a plus rien à prouver et que le lecteur pressent qu'il pourrait bien ressasser certains de ses thèmes favoris, dans cet opus de près de 1 000 pages. C'est effectivement le cas, à commencer par cette sacro-sainte lutte gréco-romaine, et beaucoup de passages sont quelque peu redondants, plusieurs scènes et quelques personnages, aussi. Mais qui sommes-nous pour estimer que cette fresque d'une famille particulière aurait pu allégé, par ci par là ? Irving écrit comme ça lui enchante et assez souvent nous enchante, quand même, avec des situations que lui seul a le don d'imaginer. Le fait est que le sexe est omniprésent dans Les fantômes de l'hôtel Jerome, davantage dans les paroles que dans les actes, mais cela fait partie des obsessions de l'auteur, qui prône depuis toujours la liberté en ce domaine, lui qui fustige avec bonheur l'intolérance, l'hypocrisie et la bien-pensance sans relâche. Outre une crudité qui se libère sans entraves, le roman se caractérise également par la diversité des fins de vie, souvent spectaculaires, et par la récurrence des apparitions des fantômes du titre. Globalement, sans être son œuvre maîtresse, loin s'en faut, et avec les réserves énoncées plus haut, le livre nous rappelle à quel point le romancier sait être passionnant et attachant, en particulier dans les portraits de ses protagonistes, même s'il lui arrive de s'égarer, quand il essaie d'être innovant, lors des quelques passages du livre écrits à la façon d'un scénario.
L'auteur :
John Irving est né le 1er mars 1942 à Exeter (New Hampshire). Il a publié 21 livres dont Le monde selon Garp, Une prière pour Owen, Une veuve de papier et Avenue des mystères.
Le mariage placebo (Bien-être)
2016 : premier roman de Nathan Hill, Les fantômes du vieux pays en VF, après 12 ans de travail sur le manuscrit et immense succès critique et populaire. 7 ans plus tard, l'auteur revient sur le devant de la scène avec son deuxième opus, un pavé lui aussi, dont le titre, Bien-être, dissimule une tonne de sujets traités, avec un axe central qui est l'usure inéluctable du couple. Il suffit de consulter les références à la fin de l'ouvrage pour comprendre que le romancier n'a eu de cesse de se documenter sur des thèmes aussi divers que la psychologie, la sociologie, la neurologie, la biologie, l'économie, la sexologie, la philosophie, la médecine, l'informatique, etc. Résultat : une multitude d'angles de vue, la plupart du temps originaux, qui racontent les relations humaines et l'évolution de nos sociétés, jusqu'à l'explosion des réseaux sociaux, les Fake News et le complotisme. Comme dans son premier livre, Nathan Hill ne craint pas les digressions et, quand il aborde une thématique, il l'étudie en profondeur et dans ses détails les plus inattendus, comme sur l'effet placebo, qui constitue sans doute le deuxième sujet du livre et qu'il applique avec virtuosité à l'idée de la famille, en général, de l'éducation, en particulier, et donc du couple avec ses malentendus, ses contradictions et ses contrariétés. Un mariage contient des caractéristiques de l'effet placebo, nous assure t-il, et il ne manque pas d'arguments ni de créativité pour le démontrer. Le début de Bien-être est adorable et délicat avec un jeune homme et une jeune femme qui s'épient mutuellement avant leur rencontre effective et leur certitude d'avoir trouvé l'âme-sœur. Le reste du livre va remettre ces prémices en question, avec un art consommé de la déconstruction narrative, par le biais d'une chronologie sans cesse chahutée dans laquelle on ne s'égare jamais. Le livre est le plus souvent excitant pour l'esprit et presque toujours passionnant mais il lui arrive, quand même parfois, de lambiner sur des passages trop didactiques qui s'étirent en longueur, d'où d'inévitables décrochages, que l'on pardonne, car l'auteur retombe toujours sur ses pieds. C'est surtout dans ses dialogues qu'il se montre le plus brillant, certains d'entre eux étant positivement hilarants. Le début du livre était romantique et émouvant ; la fin sera splendide avec deux grands flashbacks qui éclairent les traumatismes passés de ses deux personnages principaux et expliquent leurs difficultés dans une relation où la communication s'est brouillée et la passion s'est étiolée. Sauf que Nathan Hill sait parfaitement comment conclure et faire battre à nouveau notre petit cœur de lecteur. La littérature ne serait qu'un effet placebo de la vie ? Et alors ?
L'auteur :
Nathan Hill est né le 27 décembre 1975 à Cedar Rapids (Iowa). Il a publié Les fantômes du vieux pays.
Douleurs fantômes (Baumgartner)
Quand viendra le temps de tracer un bilan de l’œuvre du grand Paul Auster, sans doute que Baumgartner sera considéré comme un roman mineur du maître américain mais aussi, peut-être, comme l'un de ses plus personnels, En effet, même si le roman est écrit à la troisième personne, il y a cette impression que son personnage principal a emprunté certains des traits d'Auster, ses pensées, arrivé à un âge avancé, voire même des aspects de sa vie. Quoiqu'il en soit, Baumgartner est indispensable à tous ceux qui professent une admiration sincère pour l'écrivain septuagénaire, dont la prose se met soudain à ressembler, toutes proportions gardées, à celle, tardive, de Philip Roth. Dans son roman, Auster fait le portrait d'un intellectuel juif américain à l'automne de son existence, qui a perdu son épouse quelques années plus tôt et qui ne s'en remettra probablement jamais. Tous les lecteurs sont happés par la justesse de la comparaison entre un membre amputé, devenu une douleur fantôme et le deuil qui fait toujours mal en convoquant les souvenirs heureux du passé. Livre de la mémoire, du bonheur perdu et de la vieillesse, un peu avant le naufrage, Baumgartner est un récit d'une belle sensibilité, un voyage intérieur sombre et nostalgique. Nonobstant une dernière phrase énigmatique, ce roman, au final, avec les sentiments qui affleurent, n'est peut-être pas aussi mineur qu'il y parait de prime abord.
L'auteur :
Paul Auster est né le 3 février 1947 à Newark (Etats-Unis). Il a publié 19 romans dont Moon Palace, Mr Vertigo, Invisible et 4 3 2 1.
La défaite des mères (Des murmures)
C'est vrai que Des murmures de Ashley Audrain fait partie de ces romans qui en rappellent d'autres, même si beaucoup penseront d'abord à une célèbre série (et pour les plus cinéphiles au merveilleux Chaînes conjugales, l'un des meilleurs films de Joseph Mankiewicz). Dès lors qu'il s'agit de l'éclatement d'une bulle faussement heureuse et bienveillante, il est permis de penser à des œuvres comme Les veuves du jeudi de l'Argentine Claudia Piñeiro ou La Gifle de l'Australien Christos Tsiolkas, les deux se déroulant dans une communauté très fermée où ne pénètre que peu le tumulte du monde extérieur. La romancière canadienne est moins encline à l'humour noir, voire le cynisme, de ses collègues écrivains mais elle sait aussi être cruelle vis-à-vis de ses personnages, féminins en l'occurrence, puisque les hommes, dans Des murmures, sont la plupart du temps en arrière-plan. Le livre passe avec souplesse d'une protagoniste à une autre : Blair, Whitney et Rebecca, trois voisines, trois amies, trois femmes imparfaites sous des dehors impeccables. L'autrice creuse au plus profond la psychologie de ses protagonistes, dans leur couple, mais surtout dans leur rapport à la maternité. Ce petit monde est observée par une quatrième femme, plus âgée, qui a, plus que les autres vécu une existence frustrante et dramatique. C'est la défaite des mères, dans le sens où elles ressentent culpabilité et jalousie à l'égard des autres, pour des raisons différentes. Audrey Audrain maîtrise parfaitement les va-et-vient de son récit, les sauts temporels et la révélation progressive des secrets des unes et des autres. Habile et manipulateur, le roman, bien que se déroulant en quasi vase clos, progresse comme un thriller jusqu'à la terrible dernière phrase. Des murmures est une mécanique de précision, un peu trop réglée, peut-être, mais diablement efficace.
L'auteure :
Ashley Audrain est née en 1982 à Newmarket (Canada). Elle a publié Entre toutes les mères.
Affaires froides (L'étoile du désert)
Les égouts de Los Angeles et la première apparition du policier Harry Bosch, sous la plume de Michael Connelly, date d'il y a trente ans. Depuis, le sang a coulé sous les ponts et l'auteur a eu la bonne idée de faire vieillir celui qui a été le plus souvent son personnage principal, désormais âgé de 70 ans dans L'étoile du désert. Pas encore cacochyme, et il va le prouver, mais officiellement à la retraite et affecté comme volontaire dans une unité "d'affaires froides", comprenez non résolues, placée sous la direction d'une tête familière, Renée Ballard. Le roman déroule deux intrigues, d'abord en parallèle puis successivement, selon un modus operandi éprouvé chez Connelly, ce qui ne l'empêche pas d'être diablement efficace. Mais derrière son caractère de pur polar, avec son sens du suspense et ses rebondissements, le personnage de Bosch prend beaucoup de place, comme si l'auteur tenait à nous le montrer encore vif et volontaire. Il y a un côté crépusculaire dans L'étoile du désert, une inéluctabilité naturelle dans le vieillissement de son héros. A la fin du livre, l'on se prend à se souvenir d'un certain Erlendur, que son créateur, Indridason, bien sûr, a fait disparaître dans la brume. Bosch sera encore bien présent dans le Connelly nouveau, qui reste à traduire, mais pas au premier plan. Avoir des nouvelles de sa santé sera aussi important, pour ses suiveurs fidèles, que l'intrigue qui sera développée dans Resurrection Walk.
L'auteur :
Michael Connelly est né le 21 juillet 1956 à Philadelphie. Il a publié une quarantaine de romans dont Les égouts de Los ANgeles, Le Poète et Créance de sang.