Viva Toulouse (2)
Quatre films vus ce samedi mais aucun mémorable. Démarrage un peu poussif. J'attends mieux des prochains jours.
Yo, Matias Meyer, Mexique
Au bord de l'autoroute, un homme aide sa mère dans son restaurant. Il a trente ans, à peu près, mais son corps imposant cache une âme d'adolescent, un peu fruste mais plus candide que méchant. Raconté en voix off par son héros, l'histoire de Yo est simple et sans émotions particulières, ne dérivant pas vers des zones glauques où il menace parfois de tomber. Adapté de Le Clézio !
Semence (Siembra), Angela Osorio Rojas et Santiago Lozano Alvarez, Colombie
Cali comme ville symbole du déplacement des populations colombiennes à cause de la guerre civile. L'aspect documentaire du film, notamment autour de la musique, phagocyte quelque peu la fiction, un deuil en l'occurrence, d'autant que le récit est loin d'être lisible. Ennuyeux, hélas.
Vie sexuelle des plantes (Vida sexual de las plantas), Sebastian Brahm, Chili
En fait de vie sexuelle des plantes, il s'agit plutôt de celle de l'héroïne du film, ou plus largement de sa confusion sentimentale suite à l'accident qui a altéré ses relations avec son compagnon. Elle doit faire des choix pour son couple et surtout pour son propre équilibre. Un film très chilien dans ses thématiques intimes, pas totalement abouti, mais suffisamment fin dans la description de la psychologie complexe de son personnage principal pour qu'on lui reconnaisse un intérêt certain.
Je te promets l'anarchie (Te prometo anarquia), Julio Hernandez Cordon, Mexique
Skateboard, amour entre garçons et trafic de sang. Non, ce n'est pas le dernier Gus van Sant et la première partie du film semble mener nulle part. Un évènement inattendu relance l'intérêt, lui donnant un temps l'aspect d'un thriller. Dommage que la fin soit totalement bâclée.
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