Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Un mystère personnel (Felicidad)

Ce malheureux Daniel Burman est étiqueté "Woody Allen argentin" depuis ses débuts. Une comparaison encombrante et très moyennement justifiée (l'humour juif ?). L'affiche de Felicidad le souligne encore comme argument marketing. Passons. A l'origine, le film s'intitule El misterio de la felicidad (Le mystère du bonheur) qui est pile son sujet, dans le sens où la recherche dudit bonheur est une affaire tellement aléatoire et personnelle qu'elle échappe même à ceux qui sont les plus proches de nous. C'est ce que constatent l'associé/meilleur ami et l'épouse d'un quinquagénaire qui disparait du jour au lendemain sans prévenir. Sur un registre plus mélancolique que franchement drôle, Daniel Burman signe un film chaleureux et futé, trop benoitement mis en scène mais fort joliment dialogué et interprété. Felicidad possède un charme certain et modeste qui fait du bien. Cependant, pour des sensations plus fortes en provenance d'Argentine, il faudra attendre l'émotion de Canada Morrison (fin novembre) et surtout la folie de Les nouveaux sauvages (janvier).

 

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01/11/2014
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