Un nulle part turc (Araf)
Deux employés d'une cafétéria dans une station-service au milieu d'un nulle part turc. Aucun avenir sinon dans l'espérance improbable de pouvoir fuir un quotidien morne et déprimant. Si la première partie de Araf est relativement satisfaisante, entre langueur et poésie, on ne peut pas en dire autant de la deuxième qui bascule dans le drame et le réalisme le plus sordide. Tout ce qui n'était que chuchoté jusqu'alors devient appuyé au possible tout en perdant une grande part de sa crédibilité. La mise en scène de la réalisatrice Yesim Ustaoglu reste malgré de bonne qualité tout du long au même titre que l'interprétation de ses deux personnages principaux. Le film pêche malheureusement par un excès de pathos au final.
A découvrir aussi
- Il était une fois (La belle et la bête)
- Manipulateur et victime (Abus de faiblesse)
- Les heures mortes (Palma Real Motel)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 50 autres membres