Transmission père/fils (Le rôle de ma vie)
Le rôle de ma vie débute bien. Les blagues juives fusent comme dans un vieux Woody Allen. La petite famille dont la vie défile sous nos yeux est joyeuse et optimiste malgré le statut du père, acteur au chômage. On se souvient de la bonne facture et de l'originalité de Garden State, le premier film réalisé par Zach Braff, et le deuxième, très longtemps attendu, semble glisser sur les mêmes bons rails. Petit à petit, pourtant, l'intérêt va diminuant. Peut-être parce que son humour s'affadit et que le mélodrame pointe le bout de son nez. Sans doute aussi parce que la mise en scène manque d'allant et d'inventivité. Et surtout parce que le scénario, autobiographique semble t-il, ne mène nulle part si ce n'est à une réflexion convenue sur l'importance de la transmission père/fils et sur toutes ces choses qu'il est bon de dire à ceux qu'on aime avant qu'il ne soit trop tard. Mais oui, bien sûr. Le charme s'évanouit, Le rôle de ma vie se transforme en produit typique d'un certain cinéma indépendant américain qui a toutes les peines du monde à tenir ses promesses.
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