Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Un flacon de vin et de divin (The Vintner's Luck)

Au début, il y a le roman d'Elizabeth Knox, l'étrange histoire d'un vigneron bourguignon du 19ème siècle et ses rencontres régulières avec un ange. Le film de Niki Caro en est une illustration fidèle, moins axé cependant sur les relations troubles et troublantes entre l'ange et le vigneron que sur l'ascension sociale de ce dernier. Très beaux paysages, avec un tournage moitié en Bourgogne, moitié en Nouvelle-Zélande, au gré des changements de saisons et des récoltes. Il manque peut-être une voix off pour insuffler un peu de poésie à cette oeuvre trop sage. Les images sont superbes mais on ne retrouve pas le pouvoir sensoriel des mots. Le casting, international, est de qualité. Jérémie Renier est crédible en vigneron, Gaspard Ulliel moins convaincant en ange (trop sexué ?). Sans oublier une belle grappe d'actrices féminines, dont la magnifique Vera Farmiga. Plus de deux ans après sa sortie en Nouvelle-Zélande, pourquoi ne lui a t-on pas donné son titre français, La veine du vigneron ?, le film est à l'affiche dans une seule salle (parisienne) en France. Pour un flacon de vin et de divin, l'ivresse est pour le moins sélective (Sherlock Holmes 2 a droit à 675 salles !). C'est triste.

 




25/01/2012
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