Truffaut pour toujours
En ce mois d'octobre, on célèbre le 30ème anniversaire de la mort de François Truffaut. Sa disparition prématurée ne l'a pas empêché de construire une oeuvre certes diverse mais homogène.
Du critique exalté au cinéaste devenu classique, son itinéraire est fascinant. Plutôt qu'une biographie, je conseille avant tout sa correspondance qui éclaire d'une lumière particulière l'existence de cet amoureux fou du cinéma, de la littérature et ... des femmes.
Quant à sa filmographie, à chacun d'y trouver son compte. Tout classement serait évidemment subjectif. Pour ma part, je place en tête les 5 films suivants :
La peau douce
L'histoire d'Adèle H
La nuit américaine
Le dernier métro
Tirez sur le pianiste
Viennent ensuite, sans ordre particulier : Les 400 coups, Jules et Jim, La sirène du Mississipi, L'enfant sauvage, La chambre verte, Vivement dimanche ...
Je m'aperçois que je suis incapable de citer un seul des 21 films de Truffaut qui m'ait vraiment déçu. Même si la série des Antoine Doinel n'est pas ce que je préfère, loin de là, mais j'ai toujours eu du mal avec Jean-Pierre Léaud.
Je suis surtout malheureux de tous les films qu'il n'a pas eu le temps de faire. Je me console en me disant que, là-haut, il poursuit avec ses compères Chabrol et Rohmer, entre autres, ses conversations avec Hitchcock. Et quel bonheur pour lui de côtoyer son maître, celui qu'il appelait affectueusement le "patron" : Jean Renoir.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 50 autres membres