Plus qu'un Charlot (1)
1918-1923 est une période bénie pour Chaplin. Il écrit, produit, réalise et joue dans neuf films pour sa propre société de production. Des films distribués par la First National, où l'on retrouve invariablement sa fidèle complice Edna Purviance.
Une vie de chien (A Dog's Life, 1918)
Le vagabond et son chien : une figure habituelle chez Chaplin, dont on ne se lasse pas. Son art de la pantomime fait merveille. Mais son génie résidait aussi dans le montage de ses films, d'une incroyable efficacité. Modernité, aurait-on envie de dire. La fin est optimiste, correspondant à une période heureuse pour le cinéaste.
The Bond (1918)
Un court-métrage destiné à soutenir l'effort de guerre. Un décor unique, une succession de saynètes et Charlot qui assomme le Kaiser, au final. Même dans la propagande, Chaplin excelle.
Charlot soldat (Shoulder Arms, 1918)
Une petite merveille de 30 minutes. Essayez donc de faire rire et d'émouvoir avec la guerre ! Chaplin évoque la vie quotidienne dans les tranchées, l'art du camouflage, la fraternisation avec la population féminine française et quelques passes d'armes avec l'ennemi. Magistral.
Une idylle aux champs (Sunnyside, 1919)
Charlot employé d'un gîte rural, rudoyé et exploité. Une scène de rêverie avec nymphes particulièrement poétique. Notre héros finira avec sa Belle des champs, malgré la concurrence d'un rat des villes. Ouf.
Une journée de plaisir (A Day's Pleasure, 1919)
Retour au burlesque pur. Une excursion en famille, en bateau et en voiture. Plaisant, mais plutôt gentillet. Le court-métrage le plus faible de cette période féconde.
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