Pas qu'un Charlot (2)
Terminé le mélodrame. Du moins, pour un temps. Avec ses trois derniers films pour la First National, Chaplin revient avec bonheur aux fondamentaux du burlesque.
Charlot et le masque de fer (The Idle Class, 1921)
Retour à un format plus court (31 minutes) et à une ambition moindre, après Le Kid. Cela ne fait pas de mal de se moquer des riches. Quiproquos à gogo dans ce modeste vaudeville où Charlot côtoie la "Haute". De bons gags sur un parcours de golf et à une soirée lors de laquelle se trouve son sosie. Sympathique.
Jour de paye (Day Pay, 1922)
Dure la condition de l'ouvrier, martyrisé par son patron, sous-payé et exploité par son épouse. Reste les beuveries entre amis, le plus compliqué étant de retrouver le chemin vers son foyer. Un film court, d'une simplicité apparente, celle qu'il est le plus difficile à obtenir. Juste brillant.
Le pélerin (The Pilgrim, 1923)
Prisonnier évadé, Charlot endosse les habits d'un ecclésiastique et doit assurer le prêche. Portrait d'un Tartuffe plus vrai que nature. Chaplin s'en prend à la religion et nous offre une scène d'anthologie, celle où il mime le combat de David contre Goliath.
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