Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Pas de faim du monde (4h44- Dernier jour sur terre)

La fin du monde selon Abel Ferrara. Rien de renversant ni de baroque. Le réalisateur -devenu écolo-bouddhiste ?- la joue sobre, viscérale et, somme toute, fataliste. Un huis clos, ce 4h44, là où tant d'autres cinéastes recherchent le spectaculaire, simplement humain. Le problème est que le scénario est d'une minceur rédhibitoire et que les messages de bonté, semés comme autant de petits cailloux, finissent par devenir soulants ou naïfs, comme on voudra. Que font les hommes quand la fin du monde approche ? Ils font l'amour, boivent un coup avec des potes et skypent avec leurs proches. What else ? Eh bien, rien, justement. Un peu court monsieur Ferrara, malgré l'abattage de Willem Dafoe. On reste vraiment sur sa faim (du monde).

 




26/12/2012
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