Tendre et sauvage (Avé)
Avis de renaissance du cinéma bulgare, suite ... Après Kalev (Eastern Plays), Gardev (Zift) et Komandarev (The World is big), Konstantin Bojanov apporte sa pierre à l'édifice, avec un premier film, Avé, tendre et sauvage, au goût de liberté. Un road-movie qui nous entraîne dans les coins les plus reculés du pays aux basques d'un jeune ténébreux et d'une pétulante mythomane. Leurs relations, froides au départ, vont se réchauffer au fil des kilomètres, évolution attendue que la mise en scène distante de Bojanov tente de ne pas rendre mièvre. Elle est néanmoins trop en retrait de l'énergie et de la démesure de son héroïne pour convaincre tout à fait. Un manque d'audace qui ne doit pas faire oublier les réelles qualités du film, belles images et bon tempo, qui le rendent plus qu'attachant.
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