Lost in translation after hours (Charlie Countryman)
Fredrik Bond vient du monde de la pub et du clip. Il était prévisible que pour son premier long-métrage, Charlie Countryman, on lui en trouve les défauts inhérents, puisqu'il s'agit bien sûr d'une tare. N'est-ce pas ? A vrai dire, ce n'est pas la première chose qui vient à l'esprit en voyant le film dans le sens où Bond ne sur-esthétise pas plus que la moyenne. Bon, le scénario part un peu à vau l'eau et tout ou n'importe quoi est susceptible d'arriver mais après tout c'est l'esprit, oui ou non ? Soit donc un jeune américain qui a tout juste perdu sa mère et qui, débarquant à Bucarest (pourquoi pas ?), rencontre une jeune femme dont le père vient de mourir. Une histoire d'amour sur fond de bad trip, avec un héros Lost in translation qui hallucine After Hours (deux références parmi d'autres). C'est inabouti et irréaliste mais on s'amuse quand même avec Shia Labeouf, Evan Rachel Wood et le "terrifiant" Mads Mikkelsen, tous très bien.
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