Vivre d'expédients (La belle jeunesse)
Le dernier film de Jaime Rosales est en plein dans la crise espagnole qui frappe notamment la jeunesse qui ne vit plus qu'au jour le jour et d'expédients. Le réalisateur aurait pu réaliser un documentaire tellement La belle jeunesse est assez pauvre sur le plan de la fiction, n'apportant aucune originalité dans un genre où Loach et les Dardenne font office de mètre-étalon. Rosales semble plutôt mal à l'aise pour dérouler un récit où les dialogues frôlent l'indigence et où les péripéties paraissent avoir été vues mille fois. On est assez peu touché par des personnages trop convenus que la mise en scène tient sans cesse à distance. Assez décevant de la part d'un réalisateur qu'on a connu bien plus inspiré.
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