La semaine d'un cinéphile (99)
Lundi 17 septembre 2018
Quand aurons-nous droit à un nouveau film du réalisateur des Nouveaux sauvages ? Visiblement, pas tout de suite, puisque Damian Szifron a annoncé en mai dernier qu'il se retirait de la super-production The Billion Dollar Man. Echappera t-il pour autant à l'emprise d'Hollywood ? Hélas, la réponse est sans doute négative.
Mardi 18 septembre
Hier soir, Debra Granik est venue présenter Leave no Trace en avant-première. Beau film, discussion passionnante et ... 60 personnes à tout casser dans la salle. C'est décevant pour une agglomération qui compte plus de 300 000 habitants et qui n'a qu'un cinéma d'art et d'essai avec 3 salles.
Mercredi 19 septembre
La France a préselectionné 5 films parmi lesquels sera choisi celui qui concourra pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère : Climax, La douleur, Jusqu'à la garde, Mademoiselle de Joncquières et Quatre soeurs. En attendant de voir le premier et le dernier, les choix me paraissent bon (je pense que La douleur sera notre représentant).
Jeudi 20 septembre
Beaucoup de très bons livres en cette rentrée littéraire. Qui ont souvent un point commun : ils sont inadaptables au cinéma (et c'est tant mieux). La douce indifférence du monde du suisse Peter Stamm est trop atmosphérique ; Le monarque des ombres de l'espagnol Javier Cercas ressemble plus à un documentaire ; La vraie vie de la belge Alice Dieudonné (une merveille) est trop riche, trop intense et ... trop intelligent. Cela pourrait donner une mini-série, éventuellement mais rien ne vaudra le livre.
Vendredi 21 septembre
Vous vous souvenez de Roland Joffé ? La déchirure, Mission ..., ce n'était pas rien tout de même. Et puis, au fil du temps, ses projets ont paru de moins en moins personnels. J'ai bien vu Captivity et You and I, ces dernières années, mais je n'en ai pas gardé de souvenir. Joffé est toujours là, pourtant, avec un film présenté au Festival britannique de Dinard et dont la sortie est prévue début 2019. Cela s'appelle The Forgiven et il est encore trop tôt pour savoir si je serai tenté d'aller le voir.
Samedi 22 septembre
C'est Bertrand Tavernier, dans sa série documentaire, qui m'a donné envie de voir L'heure de la vérité du très méconnu Henri Calef. Le film raconte la vie d'un ancien nazi exilé en Israël et se faisant passer pour déporté. Intrigant, pour le moins.
Dimanche 23 septembre
Retour à Orléans après 2 journées à la campagne. Que c'est bon de se ressourcer. Pas de séances de cinéma en salle évidemment mais j'ai tellement de vieilleries sympathiques stockées sur mon ordinateur. Comme Le cave se rebiffe de Grangier (lui aussi revalorisé par Tavernier), par exemple.
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