La semaine d'un cinéphile (27)
Dimanche 26 mars 2017
Palmarès du Cinélatino : Los nadie et Mala junta décrochent le Grand prix et le Prix du public. Moui. Je me sens plus proche des élctriciens gaziers qui ont choisi Carpinteros ou des cheminots qui ont plébiscité Santa y Andrés. Pariente est aussi au palmarès donc l'honneur est sauf. J'en profite pour remercier Philippe, mon camarade toulousain, pour son accueil et les parenthèses gastronomique (foie gras et cassoulet) et culturelle. A l'an prochain alors ? C'est probable !
Lundi 27 mars
Mercredi, une fois n'est pas coutume, je vais privilégier les sorties françaises, en incluant Félicité, que l'on peut considérer comme un film franco-africain. Je consulte les notes de Sens critique et que vois-je ? Félicité est en tête devant Orpheline, Paris la blanche et Pris de court. Je n'ai pas de doute sur le premier mais beaucoup sur le second et le peu que j'ai lu à son propos me rend méfiant. Au moins je ne serai pas déçu, ce ne peut être qu'au-dessus de ce que j'attends. Enfin, je l'espère.
Mardi 28 mars
Du 5 au 29 avril, intégrale Jacques Becker à la cinémathèque. Il n'est pas loin d'être mon cinéaste français préféré. Le très beau passage que Tavernier lui a consacré dans son Voyage à travers le cinéma français n'est pas pour rien dans son retour au premier plan. J'en suis très heureux, évidemment.
Mercredi 29 mars
Tous les distributeurs vous le diront : les périodes d'élections ne sont vraiment pas bonnes pour les sorties cinéma. Pourtant, le 3 mai, 4 jours avant le deuxième tour des présidentielles, un certain nombre de films intéressants sont à l'affiche. Sacrifiés, alors ? Cela y ressemble. Le turc Album de famille, que j'ai vu en juillet 2016 n'est pas mal du tout. L'italien On l'appelle Jeeg Robot, le coréen Tunnel et Emily Dickinson, le nouveau Terence Davies, ont aussi des arguments. On peut toujours espérer que leur carrière s'étende au lieu du 7 mai mais avec l'arrivée proche des premiers films de Cannes, cela semble peu probable.
Jeudi 30 mars
Grosse attente pour le premier film réalisé par l'acteur espagnol Raul Arevalo. La colère d'un homme patient est décrit comme un film "animal, audacieux, dur et résolument d'auteur." Il a en tous cas fait l'événement dans chacun des festivals où il a été programmé : Venise, Toronto, Londres, Stockholm, Thessalonique, Angers ... A voir en salles à partir du 26 avril.
Vendredi 31 mars
Classer les villes selon leur attractivité est devenue une habitude dans beaucoup de magazines. Il en est un qui m'a amusé et qui est aussi pertinent qu'un autre : celui des villes les plus "cool". Les critères prennent en compte le nombre de restaurants, de bars, de salles de cinéma, de musées, etc., comparé à la population. C'est Bordeaux qui s'impose devant Paris et Lyon. Orléans obtient la 15ème place sur 32. Ce n'est pas si mal et cela correspond assez à l"évolution d'une cité autrefois corsetée et bien plus ouverte à la culture, aujourd'hui.
Samedi 1er avril
J'ai fait le compte : parmi les 72 films vus depuis le début de l'année en salles (hors festival), 20 ont été réalisés par une femme. Ce n'est pas encore l'équilibre mais malgré tout j'ai le sentiment que la proportion augmente sans que ce soit un choix délibéré de ma part. De Paris la blanche à Fantastic Birthday, en passant par Grave, Mate-me por favor ou Fukushima mon amour, je suis en tous cas très heureux de voir qu'elles sont de plus en plus nombreuses à passer derrière la caméra et à réaliser des films, très différents évidemment, mais souvent excellents.
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