Cinéphile m'était conté ...

Lundi 27 août 2018

Je profite de l'accalmie relative des sorties cinématographiques pour continuer à me plonger dans le patrimoine français. Par exemple avec Patrie de Louis Daquin (1946) qui raconte la lutte du peuple flamand contre les occupants espagnols au XVIème siècle. Un film de résistance qui devait sonner juste à l'époque de son tournage (1946).

Mardi 28 août

Quand je tiens une nouvelle lubie, je ne la lâche pas facilement. En ce moment, c'est le cinéma français entre 1940 et 1944. A la médiathèque, je compte bien emprunter Le cinéma français sous l'Occupation et Les écrans de la guerre. Et peut-être acheter Quatre ans de cinéma (1940-1944), du collaborationniste Lucien Rebatet qui a vu en salles, au moment de leur sortie, l'ensemble des films de cette époque.

Mercredi 29 août

Ce n'est pas parce qu'on est un "petit" cinéma d'art et d'essai (3 salles), d'une ville moyenne, qu'on a peur de proposer aux spectateurs une programmation riche et variée. Ainsi, Les Carmes à Orléans avec en cours un cycle Prévert, une rétrospective Ozu et, bientôt, un festival LGBT avec notamment Rafiki et Carmen & Lola à l'affiche. Pas mal, non ?

Jeudi 30 août

Quel beau titre que Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, n'est-ce pas ? Mais Jean-Pierre Jeunet ne s'est-il pas inspiré d'un vieux film de 1948, signé de Guillaume Radot, et intitulé Le destin exécrable de Guillemette Rabin ? Quoi qu'il en soit, cela m'a fortement donné envie de le voir.

Vendredi 31 août

Les films culinaires sont assez souvent fort goûteux. Il devrait en être de même avec La saveur des Ramen, qui sort le 3 octobre. C'est l'excellent cinéaste singapourien Eric Khoo qui est aux fourneaux. De quoi saliver.

Samedi 1er septembre

Petit week-end en région parisienne, du côté de l'Isle-Adam. Pas de séance prévu a priori sauf si mes amis en émettent le souhait. Pour voir quoi ? Guy, Sauvage ou Bonhomme. Tiens, que des films français. Pas d'enthousiasme particulier mais il faut bien soutenir le cinéma national.

Dimanche 2 septembre

C'est Shéhérazade de Jean-Bernard Merlin qui a remporté le Valois de diamant au Festival francophone d'Angoulême. Il sort sur les écrans dès mercredi prochain. Franchement, je ne l'avais pas vu venir, celui-là. Vu le nom du réalisateur, sera-ce un film enchanteur (rires) ?