Cinéphile m'était conté ...

Lundi 9 juillet 2018

Départ de La Rochelle et arrêt à Poitiers avant une pause monacale et rurale. Cela me fait toujours drôle, après un festival, de retrouver une salle obscure presque déserte. Vu Le dossier Mona Lina, film mineur d'Eran Riklis dont Les citronniers reste l'un de mes meilleurs souvenirs de bonheur cinématographique.

Mardi 10 juillet

Après Mandarines, l'un de mes films préférés de ces dernières années, le géorgien Zaza Urushadze a réalisé The Confession. Le film ne sortira pas en salles mais est disponible sur la plateforme e-cinema com, qui se consacre à des films inédits repérés dans les plus grands festivals. Je le verrai donc un de ces jours, c'est inéluctable.

Mercredi 11 juillet

La France est en finale ! Tiens, à propos, j'allais voir quoi au cinéma en juillet 98 ? Pas Scream 2, c'est certain, mais Que la lumière soit ! d'Arthur Joffé. Qui ne m'a pas laissé un grand souvenir. Cette semaine, c'est Dogman qui sort. D'un tout autre acabit !

Jeudi 12 juillet

Dans ma campagne poitevine, je lis des magazines de cinéma : Positif, Première. Et notamment les compte-rendus de Cannes. Beaucoup de films me font envie. Le kenyan Rafiki, par exemple. Sortie le 26 septembre.

Vendredi 13 juillet

Je n'ai pas beaucoup vu de films de Lav Diaz. Faute d'opportunités mais surtout refroidi par leur durée moyenne (de 3 à 10 heures). Le dernier en date, La saison du diable, sort le 25 juillet. Il ne fait que 3h54. Je ferai donc un effort.

Samedi 14 juillet

Border (Gräns) est l'un des films qui a fait sensation dans les sections parallèles de Cannes, si riches en découvertes. Il faudra patienter jusqu'au 9 janvier pour voir ce long-métrage suédois réalisé par un iranien. J'ai bon espoir de le voir dès novembre à Arras (oui, je pense déjà à mon prochain festival).

Dimanche 15 juillet

Champions du monde ! En étant moins bons que les croates comme auparavant contre les belges. Seule la victoire est belle ? Un peu déçu tout de même par la manière. Comme cela n'arrive qu'une fois tous les 20 ans, ne chipotons pas cependant notre plaisir.