La semaine d'un cinéphile (88)
Lundi 26 juin 2018
Après leur Caméra d'or, certains cinéastes disparaissent totalement des radars. Par exemple, l'australien Warwick Thornton après l'excellent Samson et Delilah (2009). Bonne nouvelle, son nouveau film Sweet Country a connu un beau succès partout dans le monde. Un western australien, genre bizarrement peu fréquent. A voir absolument, très bientôt.
Mardi 26 juin
La France rencontrera l'Argentine en 8ème de finale de la Coupe du monde et peut-être ensuite l'Uruguay. Petit pays à l'ombre de deux géants (Brésil et Argentine), l'Uruguay produit peu de films mais on a pu voir ces dernières années 25 watts, Whisky, Les toilettes du pape, Gigante ou encore Sale temps pour les pêcheurs. Ce dernier est signé Alvaro Brechner, un réalisateur pour lequel j'ai un petit faible, et également auteur de l'excellent Mr. Kaplan.
Mercredi 27 juin
A midi, je serai en vacances. Avant La Rochelle, je ferai le plein cet après-midi avec dans l'ordre Tully, Un couteau dans le coeur et Ma fille. Cela me sert d'échauffement avant le marathon rochelais.
Jeudi 28 juin
Tiens, c'est amusant, j'ai vu hier trois films de réalisateurs nés en 1977 : Jason Reitman, Yann Gonzalez et Laura Bispuri. Je faisais quoi en 1977 ? J'allais au cinéma déjà, avec un appétit qui ne s'est toujours pas démenti. Et comme ça, sans réfléchir, parmi les films de cette année-là, c'est L'ami américain de Wim Wenders qui me vient le premier à l'esprit.
Vendredi 29 juin
La Rochelle, ma belle ! Heureux de la retrouver. En attendant de voir mes petits camarades cinéphiles. Philippe, le toulousain, a été le premier à se matérialiser au moment du déjeuner à La fleur de sel (excellent restaurant). Les hostilités débutent ce soir avec la projection de Dogman.
Samedi 30 juin
Beau début du Festival de La Rochelle avec le très noir Dogman hier soir. J'hésite encore sur le programme de la journée. Verrai-je Crime et châtiment, l'un des rares Kaurismäki que je ne connais pas ? Ou un Bergman ? Un Bresson, peut-être ? Non, je n'oublie pas le France-Argentine, que je ne peux décemment pas rater.
Dimanche 1er juillet
Une salle comble, pas de climatisation, une certaine fatigue, un film très lent : c'était inévitable, je me suis endormi à plusieurs reprises pendant la projection de Zama. Je me suis fait raconter ce qui m'avait échappé. Pas trop de regrets. Je le reverrai à l'occasion. Ou pas.
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