La semaine d'un cinéphile (84)
Lundi 28 mai 2018
Que vaut Un couteau dans le coeur, présenté à Cannes, et qui sort le 27 juin ? Vanessa Paradis y joue une productrice de pornos gays aux prises avec le meurtre d'un acteur. Cela a l'air étrange, esthétisant et poisseux. Donc à voir, forcément.
Mardi 29 mai
Les avant-premières de La Rochelle sont désormais connues et il y a du très lourd : Une affaire de famille, Dogman, Le poirier sauvage, The House that Jack built, Yomeddine, L'été, Donbass ... Ne restera plus qu'à se concocter un programme à partir des heures de projection qui seront communiquées un peu plus tard. Et ce ne sera pas le plus simple.
Mercredi 30 mai
Depuis Ma vie sans moi et The secret Life of Words, j'ai un faible pour le cinéma d'Isabel Coixet. Hélas, depuis quelques années, ses films n'étaient plus distribués en France (pas assez bons ?). Je la retrouverai avec joie le 7 novembre avec The Bookshop, dans ce qui s'annonce comme une chronique rurale de l'Angleterre de la fin des années 50.
Jeudi 31 mai
Je ne mettrai pas les pieds dans un cinéma cette semaine. Roland Garros n'en est pas la cause. D'après allociné, les plus grosses sorties de mercredi sont dans l'ordre : L'extraordinaire voyage du fakir, Mon Ket, Demi-soeurs et Opération Beyrouth. Aucun d'eux ne risque d'attirer mon attention. Pour Je vais mieux, Une année polaire et Retour à Bollène, c'est différent. Mais j'ai vu le premier à Arras et les deux autres à Alès. Alors, ce n'est pas plus mal, cela me repose, d'une certaine manière.
Vendredi 1er juin
Une amie est partie. Elle avait à peine 40 ans. Trop jeune pour mourir. Même si je ne l'avais plus vue depuis longtemps, j'éprouve une telle tristesse. Que reste t-il à ceux qui l'ont connue ? Les souvenirs. Ce n'est rien et c'est beaucoup. Repose en paix, Stéphanie.
Samedi 2 juin
Je n'aime pas les anniversaires. Surtout le mien. Encore plus pour me rappeler que je termine une décennie. Je préfère me replonger dans des films plus vieux que moi (c'est possible !).
Dimanche 3 juin
Rivers, Dréville, Gleize, Noé, Calef, Billon, Lampin, De Canonge, Paulin ... Des cinéastes obscurs et oubliés qui n'ont pas commis que des merveilles mais qui chacun à leur façon parlent d'une France disparue. C'est étrange, cette nostalgie que j'ai de plus en plus pour une époque que je n'ai pas connue.
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