La semaine d'un cinéphile (83)
Lundi 21 mai 2018
Retour au cinéma avec L'homme qui tua Don Quichotte. Le film n'est pas terrible hormis quelques fulgurances. Je n'en veux pas à Terry Gilliam, dont le projet d=fut tellement douloureux à accoucher. Et je n'oublie tout le bonheur qu'il nous a donné dans le passé avec Brazil, L'armée des douze singes, The Fisher King, sans oublier les Monty Python ...
Mardi 22 mai
Il y a comme cela des semaines où aucun film qui sort ne me séduit vraiment. Ou alors, ils n'ont aucune chance de passer dans ma ville comme Quiet people et Frontières. Pas envie de Solo, de Mufakataz, de Le ciel étoilé au-dessus de ma tête et de La fête des mères. A la rigueur, je céderai devant Gueule d'ange et Manifesto. Faute de mieux.
Mercredi 23 mai
Albert Valentin est un nom que l'on rencontre peu dans les anthologies du cinéma français. Non parce qu'il était belge mais parce qu'il n'a eéalisé que 10 films, ne tournant quasiment plus suite au très mauvais accueil de La vie de plaisir (autant la France collaborationniste que celle de la Libération). Pour moi, La vie de plaisir mais aussi Marie-Martine, découvert hier, méritent amplement de figurer parmi les grands classiques du cinéma français.
Jeudi 24 mai
Philip Roth, monument de la littérature américaine, n'est plus. Plusieurs de ses livres ont fait l'objet d'une adaptation cinématographique mais on ne peut pas dire que cela se soit révélé enthousiasmant. La meilleure ? Peut-être bien La couleur du mensonge de Robert Benton, moins pire en tous cas que American Pastoral, Lovers, Goodbye Columbus, The Humbling ou Indignation.
Vendredi 25 mai
Plus on regarde de films, notamment anciens, et plus on découvre de nouveaux talents et visages. Hier soir, dans Sortilèges de Christian-Jaque, j'ai été frappé par le jeu extrêmement moderne de Lucien Coëdel. Et en consultant sa filmographie, je constate qu'il a tourné avec Siodmak, Grémillon, Feyder, Cayatte, Lacombe ... Sa mort à 48 ans n'est pas banale : ayant confondu la porte des toilettes avec celle donnant sur la voie, il est tombé d'un train et écrasé par un convoi. Certains prétendent qu'il était agent de renseignement et aurait été assassiné !!!
Samedi 26 mai
Dans la programmation de La Rochelle, j'ai repéré une pépite lituanienne datant de 1969 : La belle de Aruntas Zebriunas. Inconnu au bataillon pour ma part jusqu'alors mais ce que j'en ai lu laisse augurer d'un chef d'oeuvre. Le film sortira dans quelques salles françaises par la suite.
Dimanche 27 mai
Pas grand chose à voir au cinéma, et ce sera pareil avec les sorties de mercredi (j'ai vu Retour à Bollène, Je vais mieux et Une année polaire). Alors, cap sur le patrimoine français, à commencer par Untel père et fils de Duvivier.
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