Cinéphile m'était conté ...

Lundi 14 mai 2018

Difficile de revenir au travail après une parenthèse enchantée. Mais c'est aussi retrouver des salles familières. A voir aujourd'hui et dans les prochains jours : Plaire, aimer et courir vite, En guerre et L'homme qui tua Don Quichotte.

Mardi 15 mai

J-45 pour le Festival de La Rochelle. Le programme n'est pas encore complet mais on connait le détail des hommages (Bergman, Kaurismäki, Bresson) et quelques avant-premières parmi lesquelles se détachent pour moi l'ukraininen Falling et le paraguayen Las herederas. En attendant les films en provenance directe de Cannes, toujours nombreux.

Mercredi 16 mai

Tom Wolfe est mort. Je l'ai lu avec passion, notamment L'étoffe des héros et Le bûcher des vanités qui ont connu de belles adaptations au cinéma. Je me souviens surtout du film de Philip Kaufman, pourtant le plus ancien, qui m'avait littéralement transporté, alors que l'histoire de la conquête spatiale ne me passionne pas outre mesure. Pas revu le film ni relu le livre mais l'un et l'autre sont des souvenirs marquants.

Jeudi 17 mai

Présenté à Un certain regard, le film belge Girl est précédé d'un buzz exceptionnel. L'histoire d'une ado transgenre incarnée par un jeune acteur. Sur les écrans à partir du 10 octobre et, je l'espère, projeté au festival de La Rochelle.

Vendredi 18 mai

Complètement retourné par En guerre hier soir et pas seulement à cause de sa terrifiante dernière scène. Stéphane Brizé est un formidable cinéaste et pas seulement dans une veine sociale comme l'a prouvé son avant-dernier film, Une vie, adaptation très personnelle de Maupassant.

Samedi 19 mai

J'avais beaucoup aimé Historias, le premier film de la brésilienne Julia Murat, un matin à La Rochelle, alors que je n'en savais absolument rien (ce qui est une sorte de luxe que j'apprécie lors des festivals). Son second, Pendular, a été présenté en février 2017 à la Berlinale puis est sorti en septembre de la même année au Brésil. Et en France ? Prochainement, dit Allociné. Tu parles !

Dimanche 20 mai

Bien sûr, je n'ai vu aucun des films primés à Cannes. Mais je connais leurs réalisateurs et je me réjouis donc plus particulièrement pour Nadine Labaki et pour Hirokazu Kore-eda. En espérant découvrir beaucoup de films cannois bientôt à La Rochelle. C'est ce festival-là qui m'importe le plus.