La semaine d'un cinéphile (76)
Lundi 2 avril 2018
Alès, c'est fini. Mais Cannes arrive dans un peu plus d'un mois et La Rochelle dans moins de trois. Des projections de la semaine écoulée, je retiens l'omniprésence des films britanniques (Jersey Affair en tête) et des zombies ! Mon coup de foudre aura été pour le dernier film vu, le très stylisé et très brillant long-métrage israélien Foxtrot.
Mardi 3 avril
Parmi les sorties de ce mercredi, je n'avais pas particulièrement repéré l'autrichien Mademoiselle Paradis que d'ailleurs je n'attendais pas dans les salles orléanaises. Eh bien si, finalement, et je ne me ferai pas prier pour aller voir un film qui raconte les tourments d'une pianiste aveugle, du temps de Mozart, soignée par le célèbre et controversé Docteur Messmer.
Mercredi 4 avril
Lucrecia Martel est l'une des réalisatrices les plus singulières d'Argentine (avec Lucia Puenzo et Julia Solomonoff, il y a du répondant). Le Festival de La Rochelle a eu la bonne idée de l'inviter pour sa prochaine édition avec la présentation en avant-première de Zama, sa nouvelle réalisation. A voir, évidemment, après La cienaga, La nina santa et La femme sans tête.
Jeudi 5 avril
C'est le nouveau film d'Asghar Farhadi qui fera l'ouverture du Festival de Cannes avant de sortir en salles le 9 mai. Tourné en espagnol, il s'intitule Todos lo saben avec au générique Javier Bardem, Penélope Cruz et Ricardo Darin. Rien de plus simple que de le sortir en France sous le titre de Tout le monde le sait. Eh bien non, le distributeur a choisi Everybody knows, comme pour faire croire, peut-être, que le film était américain. Franchement nul.
Vendredi 6 avril
Cela fait bien trois semaines, voire davantage, que je n'ai plus vu ce que je qualifie affectueusement de "vieux film", en gros antérieur à 1980. Hier soir, j'ai regardé (je hais le terme de visionné) Deux hommes dans la ville, un Giovanni solide et je vais poursuivre tout le week-end. Ne serait-ce que dans le patrimoine français, j'ai encore beaucoup à découvrir.
Samedi 7 avril
Séance du samedi midi à Orléans. Faute de Don't worry, he won't get far on foot, je me rabats sur Mademoiselle Paradis. Hélas, le film est fort moyen et j'enrage de ne pas avoir pu voir le dernier Gus Van Sant. Ce sera fait dans les prochaines semaines, à Paris ou Tours, mais je ne suis pas content quand même.
Dimanche 8 avril
Enfonçons le clou de vendredi ! C'est bien joli de dénicher de vieux films bulgares, brésiliens, japonais ou égyptiens mais je me dis qu'il est temps de replonger dans le passé du cinéma français avec quelques classiques populaires que j'ai dû voir en mes très jeunes années, et négligés depuis. Par exemple, Gas-oil de Grangier, La symphonie pastorale de Delannoy ou même Un singe en hiver de Verneuil. J'en suis tout excité, finalement.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 50 autres membres