La semaine d'un cinéphile (73)
Lundi 5 mars 2018
Je m'informe du résultat des Oscars, ce matin. Aucune surprise, tout était écrit, ou presque, et tant mieux pour La forme de l'eau, Gary Oldman, Frances McDormand et Allison Janney, entre autres. Pour ma part, je retiens surtout la récompense méritée du "vieux" James Ivory, pour l'adaptation de Call me by your Name, et l'Oscar du meilleur film étranger décerné à Une femme fantastique, certainement l'un des meilleurs films de 2017.
Mardi 6 mars
Enorme semaine de sortie avec pas moins de 9 films susceptibles de m'intéresser. J'ai déjà vu le belge et intéressant Une part d'ombre et c'est heureux que je subodore que sa distribution sera chiche. Autres tentations : le russe Tesnota, les italiens L'ordre des choses et Il figlio Manuel, le coréen La caméra de Claire, les français Eva et La nuit a dévoré le monde (un film de zombies !), l'américain The Disaster Artist et le britannique Le jour de mon retour. Bien entendu, tous ne seront pas à l'affiche dans ma ville mais je corrigerai le tir à Paris, pas le prochain week-end mais le suivant.
Mercredi 7 mars
Le festival Itinérances d'Alès : J-16. Le programme vient d'être révélé, il m'a un peu déçu, au rayon des avant-premières. Il y aura quand même des films que j'attends, britanniques notamment. C'est le cas de La route sauvage d'Andrew Haigh. Qu'importe, j'aurais plus de temps pour sillonner la région, de Nîmes au Pont du Gard.
Jeudi 8 mars
Tous ceux qui ont vu Dernier train pour Busan, le film de Yeon Sang-ho, attendent avec impatience son successeur. Il est sorti en Corée fin janvier mais il ne devrait pas être distribué dans les salles françaises, au profit de Netflix. Argh ! Après l'expérience d'Okja, l'an dernier, il est en tous cas peu probable qu'il soit présent à Cannes.
Vendredi 9 mars
Le cinéaste burkinabé Idrissa Ouédraogo est mort le 18 février dernier. Je viens de l'apprendre par hasard car évidemment son décès n'a pas fait la une des journaux. Dans les années 90, ses films ont été présentés à Cannes et sortaient en salles (Yaaba, Tilaï, Samba Traoré). Avec Souleymane Cissé, Ouédraogo était le meilleur représentant d'un cinéma africain qui a toujours autant de mal à vivre et à se développer. Et c'est vraiment dommage.
Samedi 10 mars
J'essaie d'être un adepte modéré de Facebook dont je suis conscient des dérives. Mais on peut s'y créer son petit territoire et y trouver un véritable intérêt et parfois des échos inattendus. Après un petit mot sur le film arménien Bravo virtuose, j'ai ainsi eu la surprise d'obtenir une réponse sympathique de son réalisateur. Ce n'est pas grand chose mais cela fait plaisir. Il n'y a pas que Three Billboards, Phantom Thread et La forme de l'eau, dans la vie d'un cinéphile.
Dimanche 11 mars
Une part d'ombre, thriller belge d'assez bonne facture (vu pour ma part en novembre à Arras) était censé sortir ce mercredi dans les salles. Il semble bien que non finalement, bien qu'il soit toujours annoncé à cette date sur les sites d'Allociné et de Sens critique. Mais sans aucune séance en France ! Etrange. Bon, il est tout de même sur les écrans en Belgique.
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