Cinéphile m'était conté ...

Dimanche 30 avril 2017

Dimanche, jour idéal pour se connecter aux sorties de mercredi prochain. Album de famille et Bientôt les jours heureux ont déjà été vus. Je conserve 5 films dans ma liste. Get out en fait partie même si je m'en méfie. Braquage à l'ancienne, non, cela sent trop la naphtaline et surtout le plan marketing. J'ai peut-être tort mais le film fait partie de la catégorie de ceux que j'ai l'impression d'avoir vu juste en regardant des photos. Jeeg Robot et Tunnel concentrent le plus clair de mes attentes même si je n'en attends pas monts et merveilles.

Lundi 1er mai

Danielle Darrieux a cent ans. C'est fou, non ? De la gamine de Premier rendez-vous à la dame vénérable de Huit femmes, quel parcours, marqué par la classe et l'élégance. Mon film préféré ? Difficile à dire. Peut-être Madame de, du grand Max. Une bise à Danielle qui, j'espère, coule des jours tranquilles dans l'Eure.

 Mardi 3 mai

Durant tout le mois de mai, après minuit, TCM diffuse 22 films avec Mitchum dans son "Intégrale." J'ai toujours trouvé le terme évidemment abusif puisque ces soi-disant "intégrales" ne sont toujours que de petites parties de filmographies. Revenons à Mitchum : parmi les films proposés, outre La nuit du chasseur, hors concours, je plébiscite Les indomptables (Ray), La griffe du passé (Tourneur), Feux croisés (Dmytryk), Un si doux visage (Preminger) et Ca commence à vera Cruz (Siegel), Macao (Von Sternberg) étant bien mineur en comparaison. Mais il y a aussi dans cette programmation des films plus rares et que j'aime bien : Girl Rush (Douglas), Amoureuse (Dmytryk), Ciel rouge (Wise), Racket (Cromwell) et Track of the Cat (Wellman). Et 7 films finalement, que j'aurai le plaisir de découvrir, signés par des seconds couteaux : Farrow, Garnett, Stevenson, Cromwell ... Compte-rendu vers la fin mai.

Mercredi 4 mai

Hypertension, acouphènes, entre autres maux. Et moral au plus bas, ce qui est consubstantiel et concomitant, et con tout court. Il faut bien sûr passer la journée de travail sans laisser paraître quoi que ce soit. Et après ? J'ai un bouquin portugais bien pessimiste à continuer, c'est ne pas un élément favorable. Un film joyeux qui servirait d'antidote ? Seul On l'appelle Jeeg Robot ressemble un peu à cette idée. Et encore. Cela me rappelle Thierry Frémaux qui explique dans son bouquin comment, parfois, il se repassait le début de certains classiques en DVD. Juste un extrait, pour aller mieux. Cela peut même se faire avec Youtube. Alors quoi ? peut-être un petit bout de The Palm Beach Story ? Avec le très mésestimé Joel McCrea. Bonne idée.

Jeudi 4 mai

D'accord, la semaine prochaine sort le nouvel Alien de Ridley Scott. J'y jetterai sans doute un oeil sans attente particulière. Non, les films qui me motivent en ce 10 mai sont le géorgien Une famille heureuse et le russe 14 ans, premier amour. Pour leur provenance géographique, évidemment parce que, je sais que je me répète, le cinéma d'Europe de l'est me passionne. De quoi parlent ces deux films ? Aucune idée, je découvrirai cela en salles.

Vendredi 5 mai

Victor Lanoux est mort. Je n'avais pas de passion particulière pour le comédien et je confesse que je n'ai jamais vu un seul épisode de Louis la brocante. J'ai de vagues souvenirs de Cousin, cousine, d'Adieu poulet et d'Un éléphant ça trompe énormément. Entre autres. Un acteur au jeu solide et le regard d'un type qui me paraissait franc et honnête, que pourrais-je dire de plus ?

Samedi 6 mai

C'est parti pour un nouveau grand week-end de 3 jours. Grand bonheur ! Mon escapade marseillaise de la Pentecôte approche ainsi, bien entendu, que le Festival de La Rochelle. J'ai hâte de retrouver les copains là-bas. Et de voir quelques bons films, si possible. Il y aura sans doute une bonne sélection en provenance de Cannes. Ceux que j'espère voir ? Les derniers Haneke, Östlund, Lanthimos, Mundruczo et Zviaguintsev, pour n'en citer que 5.