La semaine d'un cinéphile (54)
Dimanche 8 octobre 2017
Le dimanche est un jour idéal pour déguster un film mélancolique. Nos âmes la nuit fait parfaitement l'affaire avec ces bons "vieux" Redford et Jane Fonda. D'autant que le film (visible sur Netflix) est signé Ritesh Batra, dont on était sans nouvelles depuis le merveilleux The Lunchbox. Et son film précédent, tourné et sorti en Angleterre, The Sense of an Ending (A l'heure du souvenir), sera sur nos écrans en avril prochain.
Lundi 9 octobre
Cela fait longtemps que j'aime le cinéma japonais. Celui qu'on appelle classique, notamment, avec son carré d'or : Kurosawa, Mizoguchi, Naruse, Ozu. J'ai vu tous leurs films parlants à une ou deux exceptions près et il me reste encore de nombreux muets, quand ils existent encore. Mais derrière ce quatuor, je n'oublie pas Shindo et Kobayashi, par exemple. Que je place derrière Keisuke Kinoshita, très prolifique, et dont les films sont désormais beaucoup plus faciles à trouver. Ce sont ceux-là que je vais découvrir ces prochaines semaines, avec envie.
Mardi 10 octobre
Certains films mettent un temps fou à sortir sur nos écrans sans que l'on sache vraiment pourquoi, hormis le fait que leur potentialité commerciale n'est pas prouvée. Guère concluant quand on en voit d'autres, pas plus excitants, se faufiler en salles sans attendre (et se ramasser copieusement). Toujours est-il que l'on annonce les prochaines sorties de l'irlandais Margaret (8 novembre), de l'islandais Heartstone (27 décembre), de l'italien Indivisibili (31 janvier) et de l'anglais A l'heure du souvenir (18 avril). Leur point commun ? Il y a un écart de plus d'un an entre leur sortie initiale dans leur pays d'origine et leur distribution française. J'ai vu Heartstone, j'aime beaucoup, j'ai vu Indivisibili, j'aime un peu moins. Et je verrai les deux autres, c'est certain.
Mercredi 11 octobre
Mercredi, jour des sorties. Je n'ai que faire de Kingsman, Coexister ou L'école buissonnière, pour des raisons diverses. L'atelier ayant déjà été vu, je jetterai mon dévolu sur Numéro une et surtout Detroit. Taxi Sofia n'est pas à l'affiche en ville, un voyage à Paris s'annonce donc ce samedi (cela fait longtemps).
Jeudi 12 octobre
92 titres ont été soumis pour les nominations à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Parmi eux, pas mal de sorties prévues ces prochains mois sur nos écrans. Ma sélection de 10 films : Corps et âme (Hongrie), The Square (Suède), In the Fade (Allemagne), Razzia (Maroc), Thelma (Norvège), Ice Mother (République Tchèque), Centaure (Kirghizistan), Les conquérantes (Suisse), Wajib (Palestine), Le fidèle (Belgique).
Vendredi 13 octobre
Je me suis amusé à remonter le fil des films vus en 2017, jusqu'à maintenant, et à calculer la part des réalisatrices dans ce bila;n. Résultat : 44 films parmi les 211 ont été mis en scène par des femmes, soit un taux de 20%. Pas si mal, si l'on considère que la part devait être de l'ordre de 10%, il y a 10 ans. Et sera de 30% dans dix autres ? Parmi les oeuvres marquantes, je citerai The Fits, Jazmin et Toussaint, Grave, Fantastic Birthday, Paris la blanche, Aurore, Rara, Ava ...
Samedi 14 octobre
Journée parisienne. Avec deux expos de peinture au Petit Palais et, bien sûr, deux films (seulement) : Taxi Sofia et A ciambra. Dans des salles très familières, le MK2 Beaubourg et le Saint-André des Arts. Un début de week-end en douceur.
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