La semaine d'un cinéphile (51)
Dimanche 17 septembre 2017
Un dimanche noir ? Non, c'est exagéré mais gris, on peut le dire. Les températures sont en berne, il n'y a pas de raison que le moral ne le soit pas itou. Programme cinéma minimal : A mon âge je me cache encore pour fumer en VOD et, basta. C'est un temps à lire, plutôt, et pas des choses légères.
Lundi 18 septembre
4 ans après Le géant égoïste, la réalisatrice britannique Clio Barnard est de retour, au Festival de Toronto, pour commencer, avec Dark Water. Un film qui s'annonce âpre et tendu. Extrait du synopsis : "Alice rentre à la ferme familiale, après 15 ans d'absence. Elle y retrouve son frère Joe avec lequel elle ne tarde pas à entrer en conflit." Sur les écrans, espérons-le, en 2018.
Mardi 19 septembre
Les sorties de mercredi ne m'inspirent guère ou alors, elles sont si confidentielles qu'elles risquent peu d'atteindre mes contrées. Pour le premier cas de figure je vais citer Ça, American Assassin et L'un dans l'autre. Dans l'autre catégorie figurent A ciambra et Kiss&Cry encore que pour ce dernier, je n'ai pas d'envie véritable. Le film le plus important de la semaine (et du mois et de l'année), c'est bien entendu Faute d'amour, vu il y a 2 mois et demi, comme le temps passe. J'irai voir Mon garçon parce que j'aime bien Christophe Carion, prochain président du festival d'Arras. Enfin, Gauguin avec Vincent Cassel me laisse dubitatif. Je verrai selon les premières critiques.
Mercredi 20 septembre
Après Mustang, la cinéaste turque Deniz Gamze Ergüven a tourné son deuxième film aux États-Unis. Kings raconte l'histoire d'une mère de famille vivant dans le quartier de South Central, où ont éclaté les émeutes qui ont embrasé la ville en avril 1992, après l'acquittement des policiers accusés d'avoir molesté Rodney King. Daniel Craig et Halle Berry sont en tête de la distribution.
Jeudi 21 septembre
Zut alors, je ne pourrai pas assister ce soir à l'avant-première de La belle et la meute pour cause de départ en week-end anticipé. Mais je pense aller à celle de I am not a Witch, demain. Deux représentants (tunisien et zambien) d'un cinéma africain que je me désespère de voir aussi peu représenté sur nos écrans. Outre ces deux sorties (respectivement le 18 octobre et le 27 décembre), il y aura aussi celle de l'algérien En attendant les hirondelles (déjà vu), le 8 novembre. mais c'est encore très peu, notamment pour ce qu'on appelle l'Afrique subsaharienne. A une époque, pas si lointaine, on voyait régulièrement les films de Cissé et d'Ouerdaogo, notamment.
Vendredi 22 septembre
Encore deux semaines avant de connaître l'intégralité du programme de l'Arras Film Festival. Mais outre les nombreuses avant-premières, le cycle dédié aux Révolutions russes est déjà alléchant avec, entre autres, La fin de Saint-Pétersbourg, Lénine en octobre, L'homme au fusil ou encore Raspoutine, l'agonie.
Samedi 23 octobre
Cineuropa est une mine d'informations sur l'actualité cinématographique des festivals, des sorties, des tournages et des récompenses. Il permet de repérer des films bien avant leur sortie, quand elle a lieu, en France. Par exemple, Foxtrot, qui a obtenu 8 trophées en Israël. Ce n'est que le deuxième film de Samuel Maoz, 8 ans après son Lion d'or à Venise avec Lebanon (huis-clos dans un char). Un film de plus sur ma liste des très attendus pour 2018.
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