Cinéphile m'était conté ...

Dimanche 13 août 2017

Un dimanche sous la pluie. Pas nécessairement triste quand on a bien dormi et que l'on a lu Sud Ouest, le JDD et L'Equipe. Et que les seuls bruits de la campagne sont ceux des oiseaux. Et le cinéma dans tout cela ? Lointain. Mercredi, la sortie majeure est celle de Une femme douce. Déjà vu à La Rochelle. Loin du film éponyme de Robert Bresson, mon meilleur souvenir concernant un cinéaste qui a mis du temps pour me séduire. Et dont j'ai finalement achevé la filmographie. J'y reviendrai, un jour, avec un autre regard. Mais je ne suis pas pressé. Pour l'heure, je préfère regarder tomber la pluie.

Lundi 14 août

Je l'ai déjà signalé : je n'aime pas tellement les bandes-annonces, souvent trompeuses pour ne pas dire malhonnêtes, et sur lesquelles je ne me fie jamais pour choisir un film. Cependant, je dois dire que celle de Detroit de Kathryn Bigelow, sortie le 11 octobre, est particulièrement impressionnante. Ceci dit, cela ne changera rien puisque j'avais envie de voir le film bien avant. On a la logique qu'on peut mais autant s'y tenir.

Mardi 15 août

Dans les sorties, il y a pour moi les films incontestables, à cause du nom du réalisateur, que je ne peux pas rater. Et puis il y a les autres, sur lesquels je m'interroge. Hormis Une femme douce, déjà vu, et incontournable, c'est le cas pour les trois principales sorties de mercredi. Summertime, je vais m'abstenir, Gabriele Muccino est un cinéaste trop fade. Egon Schiele, je subodore un film académique mais le personnage m'intéresse. Lumières d'été, que j'aurais pu voir à La Rochelle, je vais tenter aussi, pour sa vision du Japon. Je n'attends rien d'exceptionnel de ces deux derniers films. Je ne risque donc pas d'être déçu.

Mercredi 16 août

Dans ma campagne, je suis loin des cinémas. Et comme je n'ai pas d'urgence à voir les sorties du jour, qui attendront mon passage par Nantes la semaine prochaine, je débute un cycle de films japonais des années 50 à 70 avec Nomura, Shindô et Toyoda, entre autres. Que du plaisir !

Jeudi 17 août

Il n'y a pas à proprement parler de rentrée cinématographique dans le sens où on l'entend pour la littéraire. Néanmoins, le nombre de films alléchants qui sortent ces prochaines semaines, et notamment en septembre, est impressionnant. Par exemple, Home de Fien Troch, film belge qui sort enfin (le 13 septembre) et qui est le plus susceptible de remporter de nombreux Ensors, dans la cérémonie qui récompense chaque année les meilleurs films flamands (le 16 septembre). Et ce, devant King of the Belgians et Le ciel flamand, ce qui, vu la qualité de ceux-ci, est prometteur, non ? A vrai dire, je suis rarement déçu avec le cinéma d'Outre-Quiévrain.

Vendredi 18 août

Le festival francophone d'Angoulême commence mardi prochain. Avec un beau programme d'inédits et de nombreux invités. Entre La belle et la meute, Au-revoir là haut, Ôtez-moi d'un doute ou encore Nos années folles, beaucoup de films intéressants à découvrir bien avant leur sortie en salle. Malheureusement, ce n'est pas encore cette année que je pourrai y aller. Ce n'est que partie remise.

Samedi 19 août

Le 30 août, Arte diffuse en avant-première, une semaine avant sa sortie en salles, Jeannette de Bruno Dumont. L'enfance de Jeanne d'Arc en comédie musicale, il fallait y penser. C'est vrai qu'on ne reconnaît plus l'autrefois austère Dumont, depuis quelques films. Après le détonant Ma loute, il n'est pas désagréable de découvrir sa dernière folie.