La semaine d'un cinéphile (39)
Dimanche 18 juin 2017
Dimanche. Il fait chaud. Les vacances synonymes de Festival à La Rochelle ne sont plus très loin. Mais il y a encore de belles choses à découvrir en salles. Comme Rara, un excellent film chilien qui sort mercredi. Je l'ai vu et apprécié. J'attends avec impatience Ava et le roumain Ana mon amour. Et pourquoi pas K.O, aussi ? Pas question d'aller voir Baywatch évidemment, j'ai déjà dû subir la B.O à plusieurs reprises. Merci bien.
Lundi 19 juin
13 heures. Toujours dans l'attente de la programmation horaire du Festival de La Rochelle. J'ai terminé hier le roman Mrs Hemingway qui raconte la vie de l'écrivain avec ses quatre épouses successives. Passionnant et écrit d'une façon qui pourrait donner un assez beau film. Concernant l'auteur de Pour qui sonne le glas, on a vu notamment dans le passé Aventures de jeunesse, curieux film de Martin Ritt (1962) et l'un peu trop glamour Hemingway & Gellhorn.
Mardi 20 juin
Et voilà, la programmation horaire du Festival de La Rochelle est disponible et j'ai d'ores et déjà pu me concocter un planning qui ménage la chèvre et le chou, ou plus précisément les séances et le repos. J'ai prévu 30 séances, un chiffre moyen, si l'on considère que le maximum possible est de 46. Avec au moins trois jours à 2 films et aucun à 5. Et seulement deux séances tardives à 22 heures, ce qui me permettra de ne pas rentrer à l'hôtel à des heures indues. Une très grande majorité d'avant-premières est à mon programme, avec aussi deux Hitchcock et j'ai toujours la possibilité d'étoffer ma présence en salles. Mais j'ai aussi envie de profiter de La Rochelle !
Mercredi 21 juin
Ce soir, c'est la fête de la musique. Du coup, j'irai au cinéma. On est rebelle où on ne l'est pas. Dimanche, commence la fête du cinéma. Du coup, je resterai chez moi. On est constant où on ne l'est pas. On peut aussi appeler ça de la stupidité avérée. Pas grave, j'accepte la dénomination. On est conciliant ou on ne l'est pas !
Jeudi 22 juin
Le fait de publier des avis (laissons les critiques aux "professionnels") sur différents sites (allociné ou sens critique, par exemple) expose à un certain nombre de réactions : sympathiques quand les gens ont la même opinion, beaucoup moins quand leur vision est totalement différente. C'est la première fois en tous cas que l'on m'accuse de ne rien avoir compris au film (il s'agit de L'amant d'un jour) tout en m'expliquant, ainsi qu'à tous ceux qui liront sa prose, mon ignorance crasse. C'est un peu humiliant mais c'est la règle du jeu, une bonne leçon pour ne pas se prendre pour ce que l'on n'est pas. Ceci dit, il ne me viendrait pas à l'idée d'écrire une réponse à une critique (un avis) qui serait loin de refléter ce que je pense. Peut-être parce que les conflits, les polémiques et surtout les opinions tranchées me fatiguent au plus haut point.
Vendredi 23 juin
Depuis lundi dernier, Pierre Schoeller tourne Un peuple et son roi, son 3e long métrage, une très ambitieuse fresque historique sur la Révolution française qui dispose d'un casting très haut de gamme. Gaspar Ulliel, Adèle Haenel, Olivier Gourmet, Louis Garrel, Izia Higelin, Céline Salette et Denis Lavant, entre autres, sont de la fête. Après Versailles et L'exercice de l'Etat, l'un des meilleurs films français de la dernière décennie, si ce n'est le meilleur, voici d'ores et déjà une importante sortie de l'année 2018.
Samedi 24 juin
Un week-end coincé entre le travail et les vacances. La canicule s'en est allée, on respire. Petit samedi tranquille avec Ava à voir avant de faire maigre pendant la fête du cinéma (je suis content qu'elle existe mais je ne suis pas pratiquant). Dans une semaine, je serai plongé dans l'effervescence rochelaise.
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