La semaine d'un cinéphile (40)
Dimanche 25 juin 2017
Petit tour d'horizon des films qui sortent mercredi. J'ai vu Patagonia, el invierno, qui n'est pas mal du tout, bien que languissant. Peu de chances d'attraper l'égyptien Les derniers jours d'une ville, avec peu d'écrans à sa disposition. Quant à Grand froid et Wallay, je les verrai mais je ne sais pas quand car je vais mettre le cap sur La Rochelle dès vendredi. Du menu fretin, tout cela. Le film le plus attendu cette semaine, c'est évidemment Okja, mais ce ne sera que sur Netflix.
Lundi 26 juin
Le cinéaste belge Philippe van Leeuw, qui a un grand passé de directeur de la photographie, a commencé sa carrière avec Le jour où Dieu est parti en voyage, évocation de la guerre au Rwanda. Avec Une famille syrienne, il traite du quotidien à Damas, un film présenté à Berlin et qui sort le 6 septembre en salles. Mais auparavant, il sera diffusé à La Rochelle. la grande Hiam Abbass fait partie de la distribution, cela ne fait qu'accroître mon envie de découvrir le film.
Mardi 27 juin
Après Ixcanul, le réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante vient de débuter le tournage de son deuxième film, Tremblements. Le scénario est centré sur Pablo, 40 ans, évangélique pratiquant, marié, père de deux enfants. Mais il n’est pas épargné par les tentations les plus basses. Il tombe amoureux de Francisco.
Mercredi 28 juin
Ca y est, il est sorti ! Pas en salles, hélas. Sur Netflix, exclusivement. Enfin, c'est une façon de parler car il n'y aucun doute à ce que le film soit très vite téléchargé dans le monde entier. Franchement, je trouve déplorable que Okja ne soit pas visible en salles car c'est là que se trouve sa place. Mais peut-être est-ce déjà un combat d'arrière-garde ?
Jeudi 29 juin
Petite journée de repos et sas de décompression avant l'agitation rochelaise, dès demain. Les trois films que j'attends le plus ? Faute d'amour d'Andreï Zviaguintsev, Une femme fantastique de Sebastian Lelio et The Square de Ruben Östlund. Et pas mal d'autres aussi, cela va sans dire.
Vendredi 30 juin
Le plus difficile, à La Rochelle, est de trouver une place de parking gratuite, à distance raisonnable du port. Une fois cette épreuve passée, ne reste plus qu'à s'installer à l'hôtel, retirer sa carte d'accès, faire un déjeuner de qualité (il y en aura peu d'autres dans les 10 jours à venir) et patienter jusqu'à l'ouverture du festival avec Barbara. J'ai même le temps d'aller au cinéma auparavant. Pour voir Grand froid, par exemple.
Samedi 1er février
Le festival de La Rochelle est parti sur de bonnes bases avec la présentation du Barbara d'Amalric. Un réalisateur présent au début et à l'issue de la projection et dont l'accueil très chaleureux fait au film l'a visiblement ému. L'ovation était amplement méritée.
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