La semaine d'un cinéphile (109)
Lundi 3 décembre
Ne tirez pas (Niet Schieten) est l'un de mes films préférés de l'année. Sorti en octobre en Belgique, il n'a toujours pas de distributeur chez nous. Sa fiche n'existe même pas sur allociné (mais sur Sens critique, si). Il faut absolument proposer ce film aux spectateurs français. Ce serait un scandale, sinon !
Mardi 4 décembre
Il y a quelque chose d'inéluctable là-dedans. De nombreux cinéphiles se tournent vers Netflix et réduisent leurs sorties vers les cinémas. D'accord, mais y a t-il tant de bons films sur cette plate-forme ? Quand je vois les notes de la plupart des amateurs (sur le forum de DVD Classik), je me dis que je ne rate pas grand chose. Il suffit d'être attentif pour ne pas louper les derniers Greengrass, Coen et bientôt Cuaron.
Mercredi 5 décembre
L'intégrale de Nuri Bilge Ceylan sort en DVD ces jours-ci. Je ne le cache pas, j'ai longtemps eu du mal avec le cinéaste turc que j'ai appris à apprivoiser. Son dernier opus, Le poirier sauvage est pour moi l'un des très grands films de l'année.
Jeudi 6 décembre
Les cinéphiles parisiens pourront étancher leur soif de nouveautés roumaines, du 13 au 16 décembre, avec la projection de films inédits. Avec en particulier le nouveau long-métrage de Radu Jude, Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares. Son film précédent, Coeurs cicatrisés, n'a hélas pas été distribué dans les salles françaises.
Vendredi 7 décembre
Je crois que je vais m'offrir mon cadeau de Noël dès maintenant. Ce sera le gros bouquin de René Chateau sur le cinéma français sous l'Occupation. Pas donné, mais je sens que je vais craquer.
Samedi 8 décembre
2 films ce jour, à 11h puis 14 h : c'est extrêmement rare pour moi mais c'est fonction de la programmation de mon cinéma préféré. Qui plus est, ce ne sont pas les films que j'attends le plus : Marche ou crève puis Les confins du monde. Bon, finalement, j’ai renoncé au premier. J’ai préféré me prélasser au lit ! Oups.
Dimanche 9 décembre
Mes lectures sur le cinéma français sous l'Occupation m'amènent à découvrir des cinéastes très méconnus. Comme Roland Tual, par exemple, d'abord producteur mais aussi réalisateur de Le lit à colonnes (facile à dénicher sur internet) et de Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs (introuvable). La cinéphilie est un puits sans fond et c'est ce qui est bon.
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