Cinéphile m'était conté ...

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La Rochelle-sur-films (9)

Scènes 27 à 29 : Le coup de grâce est venu de Grèce.


Buster Keaton est un génie, mais aujourd'hui j'ai fait sans lui. Avant de tirer un bilan, je pourrais citer tous les films que je n'ai pas vus, 200 à peu près. Les choix furent douloureux et j'ai fait l'impasse sur l'intégrale David Lean (sans regrets, je les connais tous), Bertrand Bonello (L'appollonide, qui sort bientôt, est le coup de coeur de tous ceux qui l'ont vu), les documentaires mexicains, les premiers longs-métrages de Mahamat-Saleh Hanoun, des tonnes de Keaton (mais je me rattraperai en DVD), et les restaurations d'oeuvres telles que Deep End, Les dimanches de Ville d'Avray, Max mon amour, des Bunuel, Malle, Schlöndorff, Forman etc. Abondance de biens ...


Le docu-fiction est le genre à la mode. Las marimbas del infierno en est un exemple assez probant : les pérégrinations d'un joueur de marimba (instrument typique du Guatemala) menacé par les gangs et qui finit par jouer avec un groupe de heavy metal. Une musique de fusion qui ne manque pas d'intérêt mais trop peu illustrée dans ce film d'un heure quinze seulement, signé Julio Hernandez Cordon.
Sortie en octobre ou en mars.


Dans son domaine, le documentaire bizarre, le québécois Denis Côté est une star des festivals. C'est un personnage, aussi, un grand gaillard tatoué de partout qui nous avoué que son oeuvre favorite dans sa propre filmographie était Carcasses : "je l'ai vu au moins trente fois et je ne l'ai toujours pas compris", dixit le réalisateur. Curling, pour une fois une fiction, sera son premier film à sortir sur les écrans français. Un truc assez indescriptible, avec des dialogues très drôles, et de longs tunnels narratifs et étranges, où l'on se demande où l'ami Côté veut en venir. Mais comme lui-même ne le sait pas non plus ! Une vraie curiosité.
Sortie en novembre.


Attenberg, de la grecque Athina Tsangari était l'un des films que j'attendais avec le plus d'impatience. Parce qu'il s'agit du premier long de la productrice de Canines, parce qu'il a été récompensé à Venise (Prix d'interprétation féminine), parce qu'elle y raconte une histoire très personnelle: la mort de son père, son rejet des autres, son lent éveil à la sexualité (à 25 ans !). Hélas, Hellas, cette oeuvre venue de Grèce fut le coup de grâce pour mon organisme privé de sommeil. Film maniéré, confus, qui se la joue artiste, c'est plus que je ne pouvais en supporter. Une grosse déception, pour ce qui me concerne.
Sortie le 21 septembre.

Et maintenant, au moins dix heures de sommeil pour récupérer et apprécier demain le bouquet final : La fée (des trois compères responsables de Rumba), deux films espagnols et un Keaton. Parce que, au cas où vous l'ignoreriez, ce type est un génie. Very Happy

A suivre, si ma bobine vous revient.



09/07/2011
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