Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

La Rochelle-sur-films (3)

Scènes 6 à 8 : Envoyez la musique !


Endormi à 3 heures, debout à 8 heures. Ne dites pas à ma mère que je suis en plein festival, elle me croit en vacances.

Personnellement, j'aime les queues. On y grignote, on y lit et, surtout, on y discute cinéma. Et on y fait des rencontres, comme ce matin, avec un couple d'exploitants d'un cinéma d'art et d'essai de Lausanne. C'est chouette les queues.

La journée a été musicale avec le nouveau Christophe Honoré et, plus tôt, une "Leçon de musique" donnée autour de Maurice Jarre. On a écouté les improvisations d'un pianiste autour de thèmes connus, on a appris plein de choses sur sa méthode avec des témoins privilégiés, dont les metteurs en scène Rappeneau et Bourguignon, on a regardé des extraits de films : Lawrence d'Arabie, Les yeux sans visage, Les dimanches de Ville d'Avray. On a vu une scène muette de La route des Indes, que Lean jugeait ratée, et que la partition de Jarre a littéralement sauvée. Comme dirait l'autre : que du bonheur !


Comme qu'il est le dernier Christophe Honoré (pas terrible, l'affiche, soit dit en passant) ? Mille personnes pourraient vous répondre ce soir : comme Les chansons d'amour, en mieux. Chiara Mastroianni est montée sur scène, blagueuse avec son metteur en scène, épanouie, vraiment, et heureuse de l'aventure. Elle a bien raison. Et elle est grande, en vrai, j'étais impressionné.
Sans trop en dévoiler, disons que Les bien-aimés n'a qu'un thème : L'amour, ou plutôt les amours, de femmes, la mère et la fille, de Paris 1964 à Reims 2007, en passant par Prague, Londres et Montréal. Une fresque sentimentale où les femmes donnent plus qu'elles ne reçoivent, mais chut, vous irez constater vous-même. Et ça chante, bien sûr, il y a des ruptures de ton, et la mort qui frappe, mais chut. Interprétation magnifique de Chiara et de sa Deneuve de mère. Milos Forman y fait une belle apparition et la révélation du film est un certain ... Michel Delpech.
A voir en salles le 24 août.


Vu aussi Amnistie, un film albanais qui, lui, n'a rien de musical. Fruste, austère, il met du temps à se décanter avant de se terminer de façon inattendue et sauvage. Je ne voudrais pas plomber l'ambiance, mais ce n'est pas d'une gaieté folle (si vous connaissez une bonne comédie musicale albanaise, merci de m'en informer). Plus de détails mercredi puisque ...
Sortie le 6 juillet.

Au programme de demain : Buster Keaton et Lars von Trier. Le grand écart, donc. Et peut-être de nouvelles histoires de queues.

A suivre, si ma bobine vous revient...



03/07/2011
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