Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

La Rochelle-sur-films (10)

Scènes 30 à 33 : Huitres et demi !


Ben oui, c'est triste un festival qui se termine. Les Francofolies remplacent dès mardi les Cinéfolies. J'ai fêté ça avec des huitres (huitres et demi, évidemment, pour être raccord) et un petit coup de rosé de l'île de Ré.
Quand je reviendrai dans les salles de cinéma, dans une semaine, je vais devoir me réhabituer à un certain nombre de choses : payer ma place, ne plus faire une heure de queue sous un soleil de plomb, ne plus discuter avec mes copains cinémaniaques de John Ford, d'Ozu ou du cinéma québécois, ne plus me retrouver dans une salle affichant complet, ne plus voir le réalisateur présenter son film, ne plus applaudir à la fin de séance, ne plus courir comme un dératé pour faire de nouveau la queue. Au passage, une bise à la jolie blonde bénévole qui officiait au Dragon (et à ses charmantes copines, aussi). Et bravo à Prune, la G.O et à son équipe.


Buster est un génie, suite et fin, provisoire. Les fiancées en folie, une dinguerie de 1925, confirme que Keaton est un "aristocrate de l'acrobatie, un cascadeur de la grâce." J'ai vu 4 de ses longs-métrages et 7 ou 8 courts à La Rochelle, je ne tarderai pas à compléter sa filmographie dans les semaines qui viennent. Je veux tout voir de lui.


Ceux qui ont aimé L'iceberg et Rumba ne seront pas déçus par La fée, le nouvel opus de Fiona Gordon et Dominique Abel. Tourné au Havre, la ville à la mode en ce moment, le film réserve son lot d'humour élastique et de poésie lunaire. Les inconditionnels adorent, d'autres sont hermétiques à leur cinéma. Je me situe entre les deux, le scénario est tout de même d'une grande minceur. N'est pas Tati ou Keaton qui veut.
Sortie le 14 septembre.


D'Espagne nous vient La mujer sin piano, le deuxième film de Javier Rebollo. La nuit d'une femme entre deux âges, partie pour tout abandonner de sa vie routinière et qui va rencontrer un monde qu'elle ignorait. Une oeuvre subtile et drôle, qui pointe du doigt les contrariétés du quotidien et la difficulté à communiquer. Et si son voyage était avant tout intérieur ?
Sortie le 13 juillet.


Point final avec Aita (Father), un film basque difficile à décrire. Il y est question d'une maison abandonnée, de son gardien et du curé du village avec lequel il converse régulièrement. Ce n'est pas une fiction, ce n'est pas vraiment un documentaire. A voir sur Arte un soir, peut-être, pas dans une salle de cinéma, à mon goût. Je suis parti avant la fin, pour une fois.

En guise de conclusion, un classement personnel des films vus en avant-première (quelques uns ne sortiront pas sur les écrans, sans doute)

cheers cheers cheers cheers cheers
1 Melancholia
2 Oliver Sherman

cheers cheers cheers cheers
3 Habeus papam
4 Les bien-aimés
5 Avé
6 Michael
7 The Trip
8 La mujer sin piano

cheers cheers cheers
9 Hors Satan
10 Voltiges
11 Shelter
12 Balle perdue
13 Curling
14 La fée
15 Après le sud
16 Amnistie
17 Oslo, 31 août
18 Las marimbas del infierno

cheers cheers
19 Corpo celeste
20 Attenberg
21 Eternity
22 Putty Hill

cheers
23 En ville
24 Hair
25 Aita

pleurs
26 Dad

A l'année prochaine, si ma bobine vous revient.

FIN


10/07/2011
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