Cinéphile m'était conté ...

Une journée marquée par deux rencontres : Michèle Mercier et Ariane Ascaride. Par quelques problèmes techniques aussi (quand le numérique fait des siennes) qui ont retardé certaines séances.

Je reviendrai un autre jour sur Une histoire de fou de Robert Guédiguian puisqu'il sort mercredi. Ariane Ascaride a été pendant le débat fidèle à ce que l'on imagine d'elle : passionnée, enflammée, drôle, généreuse.

El cinco (El cinco de talleres) d'Adrian Biniez
On appelle cela une petite mort. La fin d'une carrière sportive et la découverte que le monde ne vous a pas attendu. Après le touchant Gigante, le realisateur argentin Adrian Biniez récidive dans le registre d'un cinéma intime qui s'attache à des personnages pas nécessairement intelligents mais combatifs et conscients de leurs lacunes. El cinco enchaîne les petites scènes dans un bout à bout qui peut sembler manquer d'envergure mais l'ambition est plus humble : juste montrer la vie sous un angle réaliste et modeste.



Strictly Criminal (Black Mass) de Scott Cooper (25 novembre)
Scott Cooper, c'est du solide. Après Les brasiers de la colère, Strictly Criminal confirme le goût du réalisateur pour les histoires fortes, la violence pure (avec excès parfois), le tout dans le strict respect des codes cinématographiques, ici le film de gangsters. Pas de recherche d'originalité à attendre mais un matériau compact où les acteurs peuvent briller (pas grand chose côté féminin hélas). Et il y a du beau monde dans Strictly Criminal : Johnny Depp, qui revient enfin au jeu, Joel Edgerton, Kevin Bacon, Benedict Cumbercatch ... Ok, on n'est pas chez Scorsese, tout est en dessous mais le résultat d'ensemble tient la route pour qui apprécie le genre.