Cavalcade de vieux films (Avril/1)
Huit hommes dans un château (Richard Pottier, 1942)
Les rescapés d'un naufrage se retrouvent dans un vieux château où a lieu une série de meurtres. Un couple de romanciers mène l'enquête. Une comédie policière fort alambiquée plus amusante par ses dialogues que par son suspense. L'occasion de revoir bon nombre de seconds rôles de l'époque.
La foule hurle (The crowd roars, Howard Hawks, 1932)
Pas un Hawks millésimé celui-ci mais il vaut néanmoins le coup d'oeil. Le cinéaste était un passionné de courses automobiles et elles sont assez impressionnantes pour l'époque. Le scénario est dans les oppositions : femme contre bolide, frère contre frère. Rien d'exceptionnel mais un bon James Cagney et deux dames de bonne compagnie : Joan Blondell et Ann Dvorak.
Maldone (Jean Grémillon, 1927)
Désormais héritier d'une grande ferme familiale, Maldone regrette son existence vagabonde. Le premier long-métrage muet de Grémillon, bien que réduit à 1H20 (2h00 à l'origine) est à l'image du lyrisme contenu de toute l'oeuvre de cinéaste un peu maudit. Surimpressions et flashbacks, mise en scène superbe en extérieurs, récit rapide et syncopé, interprétation étonnante de Dullin : on a là affaire à une oeuvre impressionniste orchestrée par les partitions de Debussy ou de Satie. Remarquable !
Du mouron pour les petits oiseaux (Marcel Carné, 1962)
Adaptation d'un roman d'Albert Simonin. Les relations entre les habitants de la Contrescarpe à Paris. Un film cynique et burlesque de Carné, bien éloigné évidemment de ses réussites des années 30. Si les différentes intrigues n'ont qu'un intérêt limité, le casting très hétérogène offre des performances de choix (Meurisse) ou horripilantes (Dany Saval). Un fourre-tout dans lequel on ne s'ennuie pas mais qui laisse un grand goût d'inachevé. Une peccadille dans la carrière du réalisateur à réserver aux cinéphiles désireux de connaître son oeuvre complète.
Gagnant quand même (John Ford, The Shamrock Handicap, 1926)
Premier hommage de Ford à ses ascendances irlandaises. Pétri d'humanité, de sentiments forts et d'humour, un muet de 66 minutes qui contient déjà toute la grandeur du réalisateur. Mise en scène d'une grande qualité avec en guise de bouquet final une course hippique d'obstacles, épique. Du pur Ford.
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