Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Amitié virile et narquoise (Salaud, on t'aime)

De très bons moments et d'autres complètement inutiles. Des dialogues qui font sens et d'autres qui énoncent des lieux communs. De quoi s'agit-il ? D'un film de Lelouch, bien sûr, immédiatement reconnaissable et toujours aussi séduisant, par instants, que parfois très agaçant. Toujours pareil diront les grincheux mais Salaud, on t'aime a tout de même une saveur particulière. Par son côté autobiographique, par son aspect "famille recomposée" très marqué, par son évocation tendre et sans fards de la vieillesse et de la mort qui avance. Oublions la dernière partie du film dont les ressorts de thriller n'ont strictement aucun intérêt. Encadrés par Sandrine Bonnaire, qui trouve naturellement sa place, Salaud, on t'aime vaut par son duo d'interprètes, complices comme jamais, deux vieux "schnocks" qui n'ont pas encore tiré leurs dernières cartouches. Hallyday et Mitchell réunis, c'est tout de même quelque chose et dans le registre de l'amitié virile, narquoise et amusée, on peut difficilement faire mieux.

 

329398.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

 

 



08/04/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres