Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Examen de la société vénézuélienne (Pelo malo)

Moins prolifique que le cinéma colombien, son homologue vénézuélien est tout aussi rare sur nos écrans. C'est une bonne nouvelle que de pouvoir en découvrir un échantillon plus que représentatif avec Pelo Malo de Mariana Rondon qui est également artiste plasticienne. Mais ce n'est pas sa mise en scène qui frappe dans le film, elle est très sobre voire effacée, mais son caractère social qui déborde largement de la relation mère/fils qui semble a priori en être le sujet principal. A travers ces deux personnages, à la limite de la pauvreté, vivant dans de grands immeubles délabrés, la réalisatrice ausculte la société vénézuélienne. Machisme dominant, familles matriarcales, violence omniprésente, culte fantasmé de la beauté (les concours de Miss), homophobie rampante, etc. Le tout dans le contexte particulier de la fin du "règne" de Chavez. Les intentions sont là mais la concrétisation n'est pas entièrement satisfaisante. Faute de rythme et d'enjeux forts d'autant que le film laisse volontairement certains éléments biographiques clés de la mère dans l'ombre. Une légère déception donc, eu égard à sa richesse thématique.

 

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02/04/2014
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