You can be a star, you too (Killing Bono)
Ainsi donc, le leader de U2 est mort un jour de 1987 à Dublin, tombé sous les balles d'un ancien camarade de lycée, le dénommé Neil McCormick, dont le propre groupe enchaînait les échecs depuis une décennie. Enfin, c'est presque la vérité, on ne refait pas l'histoire dans Killing Bono, on se contente de la raconter telle qu'elle a eu lieu, pas celle de U2, hein, non, celle de Neil et de ses acolytes, qui rêvaient de conquérir le monde à coups d'albums certifiés platine. You can be a star, you too ! Peut-être, sauf qu'il ne faut pas être un loser pathétique comme ce pauvre McCormick, incapable de saisir les opportunités quand elles se présentent. Le film de Nick Hamm peut être considéré comme un hommage/documentaire à tous les rêveurs de gloire, tombés de haut sur le pavé de l'anonymat. En cela, il est plutôt sympathique et la B.O, très eighties, assure le tempo (désolé pour les fans, il n'y a qu'un maigre extrait d'un morceau de U2 dedans). On est sur le mode de la comédie, alors que les galères se succèdent à un rythme régulier. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée, mais la réalisation n'est pas à la hauteur, et les foirades successives de McCormick finissent par devenir répétitives. On y voit aussi brièvement Bono, joué par un acteur vaguement ressemblant, et ça, ce n'est pas la meilleure trouvaille d'un film qui sans être honteux, reste quand même dans le domaine du simple divertissement qui ne prête pas à conséquence.
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