Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Viva Toulouse (3)

A nouveau un jour sans pépite véritable à admirer. Mais les bords de la Garonne sous le soleil sont toujours aussi magnifiques.

 

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Étranges journées, Dias extranos, Juan Sebastian Quebrada, Argentine

 

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Déambulations d'un couple de jeunes colombiens dans un Buenos Aires cosmopolite. Quelque chose qui ressemble à une errance avec le jeu cruel de l'amour et des hasards et l'instant présent pour seul horizon. Un film d'atmosphère en noir et blanc, exaltant parfois mais terriblement inconsistant en son dénouement.

 

 

Avant le temps ne finissait pas, Antes o tempo nao acabava, Sergio Andrade, Fabio Baldo, Brésil

 

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Cela peut sembler un cliché mais l'histoire est bien celle d'un jeune indien qui rompt avec les rituels de sa communauté amazonienne pour se réaliser dans une existence urbaine qui ne le satisfait pas pleinement. Le récit, elliptique et peu aimable, freine un peu l'adhésion à un film plein de ruptures de ton et d'originalité sonore. Cela donne un autre regard sur l'Amazonie entre onirisme et virtualité de Facebook. Pas si mal, en fin de compte.

 

 

Taureau Néon, Boi neon, Gabriel Mascaro, Brésil

 

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Bienvenue au Nordeste dans le sillage d'itinérance qui organisent des tournois de rodéo ou quelque chose de ressemblant. Une approche au quotidien, sensuelle, réaliste, crue avec quelques bouffées de poésie. Gabriel Mascaro sait composer de jolis plans et distiller un peu d'humour quand c'est nécessaire. Mais il manque tout de même une trame narrative forte et, comme souvent dans le cinéma actuel une incapacité à finir.

 

 

Alba, Ana Cristina Barragan, Équateur

 

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Elle s'appelle Alba. Comme l'aube de l'adolescence et d'une vie qui va basculer alors que sa mère se meurt et que son père est un parfait étranger vieilli avant l'heure. Mutique, taciturne, quasi autiste, Alba est à l'écart du monde. Le film l'est aussi, délicat certes, mais lourd de silences qui n'en finissent pas au fil d'une histoire qui ne fait aucune concession à une quelconque dramaturgie. C'est sûr, les clichés du récit initiatique sont évités mais au prix d'une langueur excessive.



13/03/2016
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