Viva Cinélatino (9)
Ma dernière journée au Cinélatino. Un bon film, péruvien, et un mauvais, brésilien, en guise d'ultimes impressions.
La ville du futur (A cidade do futuro), Claudio Marques, Marilia Hughes, Brésil
Comment dit-on somnifère en brésilien ? Le terme convient en tous cas à A cidade do futuro dont les intrigues sont plutot filandreuses. Il est question d'une femme enceinte, de deux papas présumés homosexuels, d'un petite ville près de Salvador de Bahia, de villages engloutis par un barrage quelques années plus tôt, etc. Sans que ces différents éléments ne se mettent en place faute d'un véritable liant dans un scénario ouvert à tous les vents. Une bonne nouvelle tout de même : le film ne dure qu'une heure et quinze minutes.
Le dernier après-midi (La ultima tarde), Joel Calero, Pérou
Un homme et une femme devant le juge à Lima pour signer les papiers d'un divorce. Ils ne se sont pas vus depuis 19 ans. Pourquoi ont-ils rompu ? Que sont-ils devenus ? Le film consiste en un dialogue quasi ininterrompu entre eux avec peu d'événements extérieurs pour contrarier leurs échanges. Cela pourrait-être une pièce de théâtre mais l'on ne s'ennuie pas surtout dans la dernière partie quand les reproches fusent et que l'on en sait un peu plus sur leur passé commun de terroristes. La promenade dans la ville basse de Lima est très agréable et l'interprétation, particulièrement celle de Katerina d'Onofrio. Un film sur l'engagement, politique et sentimental, et sur les décisions qui changent toutes les trajectoires de vie.
Et pour finir un récapitulatif des films vus lors de cette édition 2017 de Cinélatino à Toulouse (en gras, les meilleurs d'après moi) :
L'idée d'un lac (La idea de un lago), Milagros Mumenthaler, Argentine 4/10
Par la fenêtre (Pela Janela), Caroline Leone, Brésil, 6/10
Jazmin et Toussaint (La caja vacia), Claudia Sainte-Luce, Mexique, 7/10
Le futur antérieur (el futuro perfecto), Nele Wohlatz, Argentine, 4/10
Le christ aveugle (El cristo ciego), Christopher Murray, Chili, 6/10
Les ténèbres (Las tinieblas), Daniel Castro Zimbron, Mexique, 8/10
Vieux crâne (Viejo calavera), Kiro Russo, Bolivie, 3/10
L'hiver (El invierno), Emiliano Torres, Argentine, 6/10
Hermia et Helena (Hermia y Helena), Matias Pineiro, Argentine, 5/10
Région sauvage (La region Salvaje), Amat Escalante, Mexique, 6/10
El amparo, Rober Calzadilla, Veneuela, 7/10
N'avale pas mon coeur (Nao devore meu coraçao), Felipe Bragança, Brésil, 4/10
Roi (Rey), Niles Atallah, Chili, 6/10
Mauvaise influence (Mala junta), Claudia Huaiquimilla, Chili, 6/10
Les invisibles (Los nadie), Juan Sebastian Mesa, Colombie, 4/10
Jesus, Fernando Guzzoni, Chili, 5/10
Santa et Andrés (Santa y Andrés), Carlos Lechuga, Cuba, 7/10
Derrière, la foudre (Atras hay relampagos), Julio Hernandez Cordon, Costa Rica, 4/10
X-500 (X-Quinientos), José Andrés Arango, Colombie, 6/10
Parent (Pariente), Ivan Ganoa, Colombie, 8/10
Le rêve du Mara'akame (El sueno del Mara'akame), Federico Cecchetti, Mexique, 5/10
C'était l'hotel Cambridge (Era o hotel Cambridge), Eliane Caffé, Brésil, 6/10
Piverts (Carpinteros), José Maria Cabral, Rép. Dominicaine, 7/10
La ville du futur (A cidade do futuro), Claudio Marques, Marilia Hughes, Brésil, 3/10
Le dernier après-midi (La ultima tarde), Joel Calero, Pérou, 7/10
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