Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Une guerre qui n'est pas la sienne (Inch'Allah)

La québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette est à l'origine une documentariste réputée dont la connaissance de la question palestinienne lui donne toute légitimité pour aborder le sujet, malgré sa grande complexité, fut-ce dans le cadre d'une fiction. L'héroïne d'Inch'Allah est entre deux, témoin d'une guerre qui n'est pas la sienne. Certes, la neutralité ne peut réellement exister, la réalisatrice le montre sans équivoque. Cependant, le film finit par perdre une grande part de sa crédibilité dès lors que son personnage principal choisit son camp et devient actrice des événements. Les accents tragiques qui en découlent sont maladroits et achèvent de déséquilibrer un scénario qui manque de toute manière de fluidité et tombe dans des travers mélodramatiques, pour ce qui est de ses dernière minutes. Les bonnes intentions ne suffisent pas toujours.

 




04/04/2013
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