Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Turbulences d'enfance (Mon bel oranger)

Zezé est un enfant pauvre, battu, turbulent et rêveur. Même sans connaître le célèbre livre de Vasconcelos dont il est adapté, on devine la fidélité du film de Marcos Bernstein au texte et à son esprit. Et sa prudence, aussi, pour éviter le mélodrame. Du coup, Mon bel oranger est parfois trop esthéthisant et onirique, bien plus convaincant quand il revient au réalisme. On pense, un peu, au Truffaut des 400 coups et à Comencini, maître toutes catégories des oeuvres liées à l'enfance. Malgré ses défauts, Mon bel oranger séduit par sa tendresse et sa reconstitution léchée d'un coin déshérité de la province du Minas Gerais. L'émotion l'emporte sur la niaiserie qui menace parfois, très largement.

 

Mon bel oranger est sorti en salles le 21 août. Il est disponible en VOD.

 

21014920_20130624170513114.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg



28/12/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 49 autres membres