Débraillé et anarchiste (La fille du 14 juillet)
Tiens, du vent nouveau dans la comédie "à la française"avec La fille du 14 juillet Un truc débraillé, anarchiste et dégingandé. Avec l'influence de Tati, Rohmer, Rozier, Godard, Podalydès. On n'a rien contre, au contraire. Du point de vue des intentions, sur fond de crise économique et de vacances avortées (la rentrée a été avancée d'un mois), c'est tout bon. Mais côté réalisation, c'est tout mauvais. Passons sur l'interprétation, approximative, et la mise en scène mollassonne alors qu'elle devrait être pétaradante. Le scénario est loufoque mais il s'englue dans l'à-peu-près et le n'importe quoi. Tout cela devrait être tordant, ce n'est que charmant, par endroits, et hélas, navrant, assez souvent. Avec la mine défaite du 14 juillet !
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