Cinéphile m'était conté ...

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Il était une fois (La belle et la bête)

Oublions Cocteau, sa vision poétique de La belle et la bête restera à jamais dans l'histoire du cinéma, celle de Christophe Gans, sans doute pas, et il y a fort fort à parier qu'elle vieillira plus vite. En attendant, le film remplit efficacement sa fonction de divertissement familial, et même avec panache. L'image est somptueuse bien que parfois de synthèse, hélas. Puisque tout commence par Il était une fois, on peut se laisser laisser aller au plaisir coupable et délicieux du conte qui réserve son lot de surprises. De bonnes quand il s'agit de recréer un univers panthéiste et mythologique qui ne manque pas de caractère. De mauvaises quand le spectaculaire envahit l'écran, notamment à l'approche de dénouement, un vrai hors sujet bien éloigné du sujet originel. Car d'une certaine façon, le vrai thème n'est qu'effleuré, cette relation entre la belle et la bête qui laisse sur sa faim par son absence de profondeur. La richesse foisonnante du film est aussi son talon d'Achille. Dans ce contexte, l'interprétation de Seydoux, Cassel et Dussolier n'a pas l'intensité attendue. Dans un rôle de méchant, l'excellent Eduardo Noriega parvient lui, à exister. Un véritable bel et bestial acteur !

 

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15/02/2014
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