Un divertissement du tonnerre (Thor)
Il est plus que vraisemblable que l'incursion du très shakespearien Kenneth Brangagh dans l'univers des super héros mythologiques se termine à Thor. Et pourtant, que le cinéaste britannique, qui sort d'un désastreux remake du Limier, se soit plié aussi aisément aux lois du genre, sans pour autant se renier, et en injectant une bonne dose d'humour à l'entreprise, est une bonne surprise. Le côté épique, dans le monde d'Asgard (du nord), est maîtrisé, sans trop céder à un style pompier, et avec son lot de querelles intestines et familiales, qui renvoient au grand William S. Quant à la partie terrienne, elle est traitée avec une ironie qui ne manque pas de sel, le personnage de Natalie Portman parvenant même à exister dans un contexte qui n'est pas favorable à une performance d'actrice. De là à dire que Thor, interprété par le charismatique Chris Hemsworth, malgré une 3D inutile, est un divertissement du tonnerre, il n'y a qu'un pas à franchir, sans avoir à redouter d'être considéré comme complètement marteau.
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