D'une pâte dont on fait les nouilles (Gianni et les femmes)
Après Le déjeuner du 15 août, Gianni Di Gregorio reprend son personnage fétiche, qu'il interprète toujours lui-même, avec toute la suavité requise. Gianni et les femmes, donc, ou plutôt Gianni esclave de ses femmes : épouse, fille, mère, amies ..., ce fringant sexagénaire est de la pâte dont on fait les nouilles, tellement sa volonté semble réduite à néant face à leurs exigences. Une comédie italienne proclame l'affiche du film ! Oui et non. Oui, pour le ton doux amer, non pour l'absence de rythme et la paresse éhontée du film, qui colle bien, remarquez, à celle de son personnage central. Sympathique, le Gianni, et un peu tête à claques, lui dont la dernière fois où il a dit non doit remonter aux années 70. Si mou, qu'à côté de lui, Woody Allen ressemble à un épileptique. Si suite il y a, il est à craindre que ce soit Gianni à l'hospice. Basta, per favore !
A découvrir aussi
- La frustration et l'oppression (L'oeil invisible)
- Brouillon du Liban (Balle perdue)
- L'honneur des voyous (Les Lyonnais)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 50 autres membres