Trois petits cochons (Les géants)
Il faudrait que quelqu'un dise à Bouli Lanners que son pays est la Belgique et pas ... l'Amérique ! Dans Les géants, il filme les champs, les plaines et les vallons wallons (et luxembourgeois, aussi) comme si c'était le Minnesota ou l'Ohio. Et la moindre rivière devient aussi large que le Mississippi. C'est le côté sympathique du film qui n'oublie pas non plus le confort de nos oreilles avec une B.O de derrière les fagots. Soit trois gosses, donc, entre 13 et 15 ans, livrés à eux-mêmes, loin de la civilisation, qui ne trouvent la paix qu'au coeur de la forêt. Les trois petits cochons, c'est bien de cela dont il s'agit, un vrai conte naïf où le monde extérieur regorge d'ogres patibulaires et dangereux tandis que veille discrètement une bonne fée (Marthe Keller). Bien, mais il n'y a que peu à se mettre sous la dent, tant le scénario est rachitique. L'humour grotesque est rare, bien davantage en tous cas que dans Ultranova et Eldorado, nettement mieux charpentés. Ce n'est pas qu'on s'ennuie, car l'image est belle, mais on tourne en rond et on ne va à peu près nulle part. Attachant ce petit voyage initiatique mais très, très léger.
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