Triste ballade (Someone to love)
On a vu histoires plus engageantes et surtout plus originales que celle de Someone to love. Chanteur à succès, son personnage principal semble certes avoir vaincu tous ses démons, drogue et alcool, évidemment, mais il semble toujours inadapté aux relations sociales ou humaines tout court. Rude et distant, il envoie paître tous ceux qui l'aiment. Son retour dans son Danemark natal est l'occasion pour lui de revoir sa fille délaissée et de découvrir son petit-fils. Bien triste ballade que nous livre Pernille Fischer Christensen qui garde une certaine constance dans la grisaille ambiante que le faible niveau des chansons qui soutiennent le film (l'interprète a un côté Leonard Cohen du pauvre) accentue encore. Le rythme ne faiblit jamais, si l'on ose dire, léthargique de bout en bout, et son intrigue peu développée se dirige tout droit vers une fin prévisible. Un mélodrame, d'accord, mais celui-ci est particulièrement hivernal. Glacial malgré une interprétation collective tout ce qu'il y a de plus honnête.
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